Les infirmières prêtes à « toutes les formes de lutte » face au « silence » du ministère de la Santé

Un autre exemple de blocage des négociations.

Avec les médecins menacent déjà de faire grève tout l’été, les infirmières du pays ne sont pas loin derrière.

Expliquez les rapports de ce matin, les syndicats « demandent à parler avec le ministère de la santé depuis un mois et demi. Malgré la garantie que des réunions auraient lieu, rien ne s’est passé jusqu’à présent ».

Ce n’est qu’un autre exemple de l’évitement perçu par le gouvernement des syndicats avec un grief.

Les infirmières viennent de terminer une grève nationale de deux jours. Une démonstration de force devant le ministère de la santé à Lisbonne a eu lieu à partir de 11h aujourd’hui.

La dirigeante du syndicat des infirmières, Guadalupe Simões, a déclaré aux journalistes : « Le ministre de la Santé doit répondre positivement à notre demandes réitérées de rencontre (…) Ce que nous voulons précisément, c’est qu’une orientation soit donnée aux administrations hospitalières pour mettre fin, une fois pour toutes, à la situation d’injustices relatives entre infirmières concernant le décompte des points (qui déterminent les grilles salariales) ».

Les infirmières « exigent également de meilleures conditions de travail et l’embauche de plus d’infirmières », a-t-elle déclaré.

Mais, jusqu’à présent, il y a eu « silence ».

En mai, le Syndicat portugais des infirmières, le Syndicat des professionnels en soins infirmiers et le Union de toutes les infirmières unies a demandé au ministère de la Santé de reprendre les négociations. La demande a été acceptée et le ministère s’est engagé à le faire en juin, indique le SIC. Mais juin a maintenant pratiquement suivi son cours.

Ainsi, Pedro Costa, du Syndicat des infirmières, affirme qu’une nouvelle grève « pourrait avoir lieu fin juillet », considérée comme une période critique, car ce n’est pas seulement au milieu des fêtes traditionnelles des citoyens nationaux mais au moment où le pays on s’attend à ce qu’il soit inondé de pèlerins, arrivant pour Journée mondiale de la jeunesse, qui aura lieu à Lisbonne du 1er au 6 août.

Les trois syndicats suggèrent que c’est un moment critique pour le ministère de la Santé.

Si d’ici mardi prochain, le 4 juillet, il n’y a pas eu de réponse, les infirmiers vont « vraiment arrêter », écrit le SIC.

Les syndicats « rappellent également au gouvernement qu’il est urgent de négocier, en temps utile, la préparation du budget de l’État 2024. »

« Si la grève des infirmières se confirme, le mois de juillet pourrait être chaotique sur le plan sanitaire », conclut le SIC. « Les syndicats avertissent qu’une grève générale peut durer aussi longtemps que nécessaire jusqu’à ce que (les infirmières) aient la garantie de négociations sérieuses qui améliorent leur carrière ».

Source : SIC

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