La Commission européenne poursuit le Portugal, la Bulgarie et l’Irlande
À peine quelques heures après que les autorités portugaises ont mené la plus grande opération policière jamais réalisée contre une milice armée d’extrême droite soupçonnée de vouloir renverser le régime, la Commission européenne a annoncé engager des poursuites contre le Portugal pour non-respect des règles européennes visant à prévenir le terrorisme en ligne.
Dans un communiqué publié aujourd’hui — alors que la presse nationale s’interroge sur les visées néonazies de ce groupe extrémiste —, l’exécutif européen rappelle que ces règles auraient dû être appliquées depuis trois ans.
Autrement dit, le Portugal a eu largement le temps de se conformer aux exigences, qui consistaient notamment à désigner les autorités nationales compétentes pour faire respecter ces règles, puis à notifier la Commission en conséquence.
Le Portugal n’est pas le seul en cause : la Bulgarie et l’Irlande n’ont pas non plus rempli leurs obligations, et font également l’objet de poursuites devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Comme l’explique l’agence Lusa, les règles en question visent à “empêcher la propagation d’idéologies extrémistes sur internet – un enjeu crucial pour prévenir les attentats et freiner la radicalisation – tout en garantissant le respect des droits fondamentaux”.
D’aucuns pourraient faire valoir que si ces règles avaient été en vigueur au Portugal, il n’aurait peut-être pas été nécessaire de mener une opération policière d’une telle ampleur hier…
Source : LUSA
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