Photo: Bruno Filipe Pires/Open Media
La GNR arrête deux de ses propres agents à Tavira
Deux jeunes agents de la Garde nationale républicaine (GNR) ont été arrêtés à Tavira pour des soupçons de crimes graves, notamment abus de pouvoir et tentative d’extorsion.
Les arrestations ont eu lieu le 21 mai à l’initiative de la cellule d’investigation criminelle de la GNR de Faro, et concernent deux militaires âgés de 23 et 25 ans.
Selon les autorités, l’enquête a débuté en interne après que des comportements suspects ont été signalés, puis immédiatement transmis au ministère public.
Dans un communiqué, le commandement territorial de la GNR à Faro indique que les agents sont suspectés d’avoir ciblé des membres de communautés minoritaires, de procéder à des contrôles illégaux, et d’avoir tenté d’extorquer de l’argent à leurs victimes. Des accusations d’usage excessif de la force ont également été rapportées.
Les preuves recueillies au cours de l’enquête ont été suffisantes pour justifier leur arrestation, selon la GNR. Les deux hommes ont comparu devant le tribunal pénal de Faro pour une audience préliminaire, lors de laquelle un juge a décidé de les placer en détention provisoire en attendant leur procès.
La GNR souligne dans son communiqué qu’elle applique une politique de tolérance zéro en matière de comportements répréhensibles dans ses rangs. Elle réaffirme son engagement envers la transparence et la responsabilité, et promet d’agir fermement, même lorsque les fautes proviennent de ses propres effectifs.
Détention provisoire confirmée pour les deux agents accusés de crimes graves
Les deux agents de la GNR arrêtés à Tavira pour avoir prétendument kidnappé, agressé et extorqué de l’argent à des immigrés ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès.
Selon le journal Correio da Manhã, le juge d’instruction criminelle de Faro a justifié cette décision par la nécessité de « prévenir toute interférence dans l’enquête, éviter la poursuite de l’activité criminelle et garantir l’ordre public et la tranquillité ».
L’un des agents fait face à :
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16 chefs d’accusation pour corruption (concussão),
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5 pour falsification de documents,
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3 pour détournement de fonds publics.
Le second est accusé de :
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20 chefs de corruption,
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3 de falsification de documents,
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1 d’enlèvement aggravé,
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1 de coups et blessures graves.
Lors de l’annonce de leur arrestation, la GNR a confirmé que les agents visaient des membres de communautés minoritaires, menaient des contrôles illégaux, et tentaient d’extorquer de l’argent, forçant parfois les victimes à retirer de l’argent aux distributeurs automatiques pour payer de fausses amendes.
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