Le « banquier » fugitif du BPP João Rendeiro a rompu son silence dans le but de détourner une partie des critiques juridiques affectant sa femme depuis qu’il a quitté le pays après avoir vendu des œuvres d’art saisies par les tribunaux (Cliquez ici).
Dans des déclarations à un site Web d’information, il aurait « assumé tout le blâme », affirmant que son épouse Maria de Jesus, âgée de 63 ans, n’aurait jamais dû être identifiée comme « la fidèle dépositaire » de la collection d’art pillée.
Tout cela était une « erreur », affirme-t-il, de la part de son avocat, à qui il a demandé de mettre les œuvres dans le sien (nom de João Rendeiro).
M. Rendeiro esquive trois peines de prison en ayant quitté le pays.
En tant que tel, il est difficile de voir comment ses affirmations peuvent sauver la situation. Les tribunaux en auront déjà énormément marre de lui.
Maria de Jesus Rendeiro est toujours assignée à résidence dans le manoir du couple. Elle doit être équipée d’un bracelet électronique (pour s’assurer qu’elle n’essaye pas de quitter le pays de la même manière que son mari l’a fait) et fait face à diverses accusations criminelles, notamment pour blanchiment d’argent. (Cliquez ici).
Selon SAPO24, le site en ligne auquel João Rendeiro a adressé ses dernières déclarations, l’ancien président de BPP – qui s’est effondré il y a plus d’une décennie en raison de millions d’euros à ses clients – « continue dans des parties incertaines. Bien que Maria de Jesus Rendeiro ait déclaré au tribunal pénal central que son mari se trouve en Afrique du Sud, il existe plus de 190 territoires avec lesquels le Portugal n’a pas d’accords d’extradition : le Belize, les Camaroons, le Suriname et l’Indonésie ne sont que quelques-uns (et le les plus recherchés par les personnes fuyant la justice) ».
M. Rendeiro a justifié sa fuite du Portugal comme un moyen de laver son nom devant les tribunaux internationaux (Cliquez ici).