Prévisions de la sixième vague de Covid

Tout comme le pays a reçu un autre positif Bulletin quotidien Covid ; tout comme la DGS a finalement convenu qu’il n’est pas nécessaire de signaler les hauts et les bas du virus plus que hebdomadairel’Institut Technique Supérieur (IST) est venu comme le « méchante sorcière’ dans la belle au bois dormant de Disney, prévoir une sixième vague d’infections » et suggérant que la transmissibilité est déjà supérieure à 1.

Le bulletin d’aujourd’hui indiquait 0,9. Mais SIC rapporte que, selon l’IST, le vrai chiffre est de 1,09…

« Nous voyons très clairement les prémices d’une sixième vague », expliquent les analystes de l’IST. « Le risque pandémique n’est pas encore très élevé mais il faut comprendre comment les chiffres vont continuer à évoluer »

Selon le document auquel Lusa a eu accès, cette « aggravation de la situation pandémique est due à la lignée BA.2 de la variante Omicron qui est déjà dominante au Portugal et qui a un certain taux de réinfection, qui a commencé à être vu en raison de la levée des restrictions et réduction de la protection conférée par les vaccins » (voir ci-dessous).

Rt (l’estimation du nombre de cas secondaires résultant de chaque personne porteuse du virus) « est supérieur à 1, avec une tendance à la hausse », indique le rapport, attribué aux spécialistes Henrique Oliveira, Pedro Amaral, José Rui Figueira et Ana Serro, qui forment le « groupe de travail » IST, coordonné par le président de l’institut Rogério Colaco.

Désormais, « selon les données IST » (mais pas selon les rapports quotidiens Covid qui ont été émis par la DGS), Rt est supérieur à 1 depuis le 8 mars « et montre une forte hausse dans toutes les régions du pays à l’exception des Açores où il est stable.

« Au vu de ces données, le spécialiste IST pointe une tendance vers une augmentation des hospitalisations dans les services généraux et les unités de soins intensifs au cours des 15 prochains jourstandis que les décès – qui ont atteint un pic de la vague récente le 6 février – pourraient encore enregistrer une légère hausse, un indicateur qui réagit toujours avec retard par rapport aux autres ».

« A ce stade, nous n’avons aucune raison de croire à une très forte augmentation de la gravité, mais cette augmentation se produira certainement – bien que modérément – avec un retard compris entre sept et 14 jours en raison de la dynamique des différentes variables », souligne le document. .

Le rapport du SIC poursuit : « Selon l’IST, la létalité mondiale est maintenant à 0,189% », une valeur qu’il admet être « encore faible » (cela va sans dire…) MAIS « dont la hausse révèle une réduction de la couverture immunitaire ».

Les lecteurs peuvent voir où cela mène maintenant, n’est-ce pas ? Rappelez-vous les commentaires de PM António Costa il y a trois mois? Il a déclaré aux journalistes alors qu’il se trouvait à Bruxelles pour assister à un Conseil de l’Europe que une nouvelle commande de vaccins peaufinés pour lutter contre la variante Omicron « a déjà été faite, et sera prête pour que le gouvernement adopte une 4e dose de renfort si cela est nécessaire… Malheureusement, nous devons accepter que cela se produira ».

En d’autres termes, la commande a été passée ; les vaccins produits ; les citoyens devront retrousser leurs manches car la couverture immunitaire est en déclin.

Et l’équipe IST ne s’arrête pas là : la létalité n’est peut-être que de 0,189% au niveau mondial, mais pour les plus de 80 ans, qui ont déjà été piquées trois fois, et volontiers il faut le dire, elle se situe déjà à 3,1% et « est en hausse … ».

En effet, « avec les données de mercredi, l’indicateur d’évaluation de la pandémie (IAP) préparé par l’IST et l’Ordem dos Médicos (conseil médical général) – un calcul qui combine l’incidence, la transmissibilité, la létalité et l’hospitalisation – létalité chez les personnes âgées s’est relevé, et est maintenant à 83,2 points, au-dessus du niveau d’alarme ».

SIC explique que l’IAP a deux seuils : le niveau d’alarme (80 points) et le niveau critique (tout ce qui dépasse 100 points).

En bout de ligne ? « La surveillance doit être maintenue; toutes les mesures en vigueur doivent être maintenues sans relâcheet il doit être indiqué à la population qu’une prise en charge individuelle est nécessaire, à savoir lorsque l’indicateur IAP qui mesure la gravité est au niveau d’alerte avec une forte tendance à la hausse, et que la protection immunitaire est, selon les preuves recueillies, en baisse ».

Nous ne sommes pas encore sortis des bois de Covid. En dépit bruits positifs du ministre de la santé pas plus tard qu’hier, les spécialistes cassant des tableaux et des statistiques, et manifestement peu de joie dans leurs âmes, n’ont apparemment aucune envie de laisser les gens se détendre, s’infecter et passer à autre chose (ce qui est l’approche alternative, désormais privilégiée par de nombreux autres pays, y compris le Royaume-Uni, la SuèdeFrance et même Autriche).

natasha.donn@algarveresident.com

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