Toutes les autres régions font face à une routine d’ouverture-fermeture… jusqu’en mars.
Noël et le Nouvel An étant les principaux problèmes en ce moment, l’Algarve et les régions du nord du Portugal sont les seules du pays où les maternités fonctionneront comme elles le devraient.
« Toutes les autres régions sont confrontées à des contraintes », expliquent les rapports, décrivant une sorte de hokey-cokey festif d’heures d’ouverture et de fermeture « pour partager les ressources ».
En raison d’un manque chronique d’obstétriciens ainsi que d’autres personnels des services de santé, le plan repose sur l’offre d’un service complet dans certains hôpitaux, et pas du tout dans d’autres.
S’adressant aux journalistes hier, le ministre de la Santé, Manuel Pizarro, a suggéré que le plan existerait, sous une forme ou une autre, jusqu’en mars.
Pour le moment, les informations pour la période des fêtes ont été dévoilées. Les détails pour les semaines et les mois suivants viendront par la suite (les « calendriers » du Nouvel An seront publiés la semaine prochaine).
Le Premier ministre António Costa a comparé la stratégie à celle utilisée pour les pharmacies le week-end. « Ils ne sont pas tous ouverts, mais vous savez toujours qu’il y en aura un qui fonctionne ».
Il a souligné « l’importance » que les citoyens sachent à l’avance quels hôpitaux fonctionneront normalement et lesquels ne fonctionneront pas.
À l’heure actuelle, ces contraintes concernent uniquement le domaine de la gynécologie obstétricale et d’urgence.
Le conseil exécutif du SNS assure que les 13 maternités du nord fonctionneront sans interruption du 23 au 25 décembre, comme ce sera le cas en Algarve.
Au Centre, l’unité de l’hôpital de Sousa Martins (ULS Guarda) doit fermer de 19 heures le 24 décembre à 9 heures le 25 décembre et, dans l’Alentejo, les contraintes seront à l’hôpital de Beja (ULS Baixo Alentejo), qui sera fermé pendant 24 heures à partir de 8 heures le jour de Noël.
Lisbonne/Vale do Tejo est le district sanitaire le plus touché par les échecs obstétricaux. Il aura « plusieurs hôpitaux partageant des ressources afin de maintenir au moins une maternité dans leur zone d’influence », explique Lusa.
Cela se traduit par le partage des ressources entre le Centre Hospitalier Ouest, le Centre Hospitalier Médio-Tejo et l’Hôpital de District de Santarém dans un programme assez alambiqué :
Au Centre Hospitalier Ouest, l’unité Caldas da Rainha sera fermée du 23 décembre à 8h00 jusqu’au 26 décembre à 8h00 ; dans le Médio-Tejo, l’unité Abrantes sera fermée pendant 24 heures à partir de 8 heures le 24 décembre, et à Santarém l’unité sera fermée pendant 24 heures à partir de 8 heures le jour de Noël.
Toujours à Lisbonne/Vale do Tejo, le centre hospitalier Barreiro-Montijo, l’hôpital Garcia de Horta et le centre hospitalier de Setúbal doivent partager des ressources, garantissant l’accès à au moins deux unités d’urgence gynécologiques et obstétriques dans leur zone d’influence. Le plan ici est de fermer l’unité de l’hôpital São Bernardo (à Setúbal) de 8h00 le 23 décembre à 8h00 le 26 décembre.
Selon les informations publiées hier, le Centre Hospitalier Universitaire Nord de Lisbonne, le Centre Hospitalier Universitaire Centre de Lisbonne, le Centre Hospitalier Ouest de Lisbonne, l’Hôpital Professeur Doutor Fernando Fonseca (mieux connu sous le nom d’Amadora-Sintra) et l’Hôpital Beatriz Ângelo (à Loures), ainsi que les hôpitaux de Vila Franca de Xira et de Cascais doivent « travailler en réseau, partager des ressources pour assurer l’accès à au moins quatre unités de gynécologie, d’obstétrique et de néonatologie dans leur zone d’influence ».
Lusa poursuit : « Avec ce partage de ressources, il est prévu de fermer la maternité de Vila Franca de Xira de 8h00 le 23 décembre à 8h00 le 26 décembre, ainsi que les unités de l’hôpital São Francisco Xavier de Lisbonne et du professeur Doutor Fernando Fonseca. Hôpital de 20 h le 23 décembre à 8 h le 26 décembre.
« Dans la note publiée jeudi, le conseil d’administration du SNS rappelle l’importance pour les utilisateurs de contacter à l’avance la ligne d’assistance téléphonique SNS 24 (808 24 24 24 24), ou le 112 en cas d’urgence », car ceux-ci seront pleinement au fait de la situation compliquée. photo.
Au total, 221 centres de santé à travers le pays seront ouverts la veille de Noël (les horaires peuvent être consultés sur le portail SNS) dont 180 ouverts le jour de Noël.
Inutile de dire que les partis d’opposition ont été critiques, notamment parce qu’ils soulignent que ce type de stratégie aurait dû être présenté il y a quelque temps, « pas trois jours avant Noël… ».
C’est pourtant ce que c’est. Le ministre de la Santé, Manuel Pizarro, estime que la solution donne à chacun une « prévisibilité ». Les utilisateurs des services de santé SNS sauront (tout comme les ambulances, la hotline SNS, etc.) quels hôpitaux fonctionnent et lesquels ne fonctionnent pas. Cette volonté d’éviter les situations où des femmes très enceintes étaient conduites d’un hôpital à l’autre au cœur d’urgences dont certaines ont eu des conséquences tragiques.