Le ministère de l’Agriculture sous le feu (encore) pour « manque de direction et incompétence »

La fédération des agriculteurs craint le démantèlement systématique du ministère, jusqu’à sa disparition totale.

CAP, la fédération portugaise des agriculteurs, a agi avec consternation et inquiétude face au poste de secrétaire d’État à l’agriculture – laissé vide par un récent scandale – a maintenant tout simplement disparu.

Au lieu d’essayer de trouver une alternative appropriée à la femme qui est restée au poste pendant 26 heuresla décision a été prise de fusionner le département avec le secrétariat de la pêche.

Cela vient sur les talons de similaires décisions de retirer des responsabilités au ministère. Par example, les directions régionales ont été supprimées (sans avertissement préalable aux agriculteurs) et les affaires concernant les animaux ont été transférées au ministère de l’environnement.

Pour CAP qui a déjà une relation tendue avec la ministre de l’agriculture Maria do Céu Antunestout cela révèle « l’absence totale de direction et l’incompétence évidente qui règne au ministère de l’Agriculture ».

Le CAP reproche au ministère d’être « incapable de rattraper le départ de l’ancien secrétaire d’Etat, Rui Martinho » et échouant « lamentablement dans le choix de Carla Alves pour occuper le poste », qui s’est terminé presque aussitôt qu’il avait commencé.

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, CAP conclut que le portefeuille de l’agriculture a besoin de compétences techniques et de capacités politiques mais, « pour le moment, c’est vide de ces exigences. »

Les représentants des agriculteurs soulignent que « l’incompétence technique flagrante, l’ignorance absolue du fonctionnement du ministère et de la un manque de poids politique plus qu’évident du ministre Antunes bouleverse et nuit à la filière, rendant la vie des agriculteurs plus difficile ».

Le CAP indique également que le ministre, par action ou omission, « continue d’agir délibérément contre ceux qu’elle supervise, résultant en dommages et pertes graves à l’agriculture et à la foresterie nationales ».

Avec la fin « consommée » du secrétaire d’État à l’Agriculture, la PAC anticipe « ce qui semble être une fatalité : les disparition totale du ministère de l’agriculture », plaçant ainsi le l’ensemble du secteur agricole national à la deuxième place sur la liste du gouvernement priorités politiques, écrit Expresso.

natasha.donn@portugalresident.com

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