Les médias internationaux déplorent le flot de vin qui s’est échappé d’une distillerie portugaise.
« C’est à faire pleurer un connaisseur », disait Telegraph ; « Ils ont assurément fait couler le vin », a déclaré le New York Post. L’Express au Royaume-Uni dit : « Les autorités locales ont déclenché une alerte environnementale et se sont précipitées pour détourner le tsunami de vin afin d’éviter qu’il ne contamine une rivière voisine alors qu’il dévalait la colline ».
Les 2,2 millions de litres de vin qui ont transformé un dimanche après-midi endormi à São Lourenço do Bairro d’une manière que personne n’aurait pu imaginer ont été une tragédie dans de nombreux sens du terme. Mais au moins, personne n’a été blessé.
Une maison a vu son sous-sol inondé (imaginez l’odeur laissée par un flot de vin rouge…), mais la majeure partie du vin – apparemment assez au total pour remplir une piscine olympique – a fini par s’accumuler dans les champs au pied d’une colline, et la distillerie d’où il s’est échappé (à cause de « l’éclatement de deux énormes cuves à vin ») en a assumé l’entière responsabilité.
L’entreprise a déclaré dans un communiqué : « Les causes de l’incident font l’objet d’une enquête de la part des autorités compétentes. Nous nous engageons pleinement à prendre en charge les frais liés au nettoyage et à la réparation des dégâts, avec des équipes prêtes à agir immédiatement. Nous nous engageons à résoudre cette situation le plus rapidement possible. »
À bien des égards, cet incident rappelle le « miracle de Settecani » Il y a trois ans en Italie, lorsque les habitants d’un village endormi similaire étaient absolument ravis de trouver du vin rouge, plutôt que de l’eau, coulant de leurs robinets.
Dans le cas de Settecani, le vin pouvait être savouré – en effet, certains habitants ont réussi à en mettre une grande quantité en bouteille. Malheureusement, ce n’est pas le cas à São Lourenço do Bairro.
Mais les images du vin jaillissant dans la rue ont fait le tour du monde et n’ont fait qu’ajouter aux charmes bucoliques promis par le Portugal, un pays qu’on ne peut jamais vraiment expliquer.
