La marine portugaise renforce sa surveillance contre les transferts de pétrole brut en haute mer

Un pétrolier qui se trouvait à environ 85 milles marins au large de Portimão a revendiqué un « dysfonctionnement de la machinerie principale », ce qui a éveillé les soupçons.

La marine portugaise s’est renforcée surveillance des tentatives de transfert de pétrole brut entre navires dans la zone économique exclusive (ZEE) portugaise depuis le début de la guerre en Ukraine et a détecté deux situations suspectes qui ont suscité l’inquiétude.

Photo: MARINHA PORTUGUESA

Contacté par Lusa au sujet d’un transfert présumé de pétrole brut à plus de 155 kilomètres de Portimão (Faro) par un pétrolier battant pavillon syrien, le porte-parole de la marine José Sousa Luís a déclaré que « depuis le début du conflit en Ukraine, la collecte et le traitement des informations ont été renforcés et davantage de ressources ont été mises à disposition lorsque cela était nécessaire ».

Depuis le 24 février, jour où la Russie a envahi le territoire ukrainien, la marine a renforcé la surveillance des activités connues sous le nom de « soutage » – interdites par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en raison de la possibilité de provoquer une catastrophe environnementale – et « jusqu’à il y a 15 jours n’avait eu aucun mouvement suspect ».

Cependant, un soupçon dans la ZEE de Madère et un autre au large de Portimão conduit à l’intervention de la marine.

Photo: MARINHA PORTUGUESA

Selon un communiqué publié dimanche, un pétrolier qui se trouvait à environ 85 milles marins au large de Portimão affirmait un « dysfonctionnement des principales machines », qu’il lui fallait « quelques heures » pour les réparer et qu’il « attendait des instructions de la compagnie sur le port de destination ».

La marine soupçonnait que le pétrolier commençait « des préparatifs pour la pratique du soutage et du transfert de pétrole brut », mais quelques heures plus tard, « a commencé la navigation » hors de la zone économique exclusive portugaise.

Le porte-parole de la marine a ajouté que la collecte et le traitement des informations se font à l’aide de « systèmes de télécommande civils et militaires » et que dans le cadre de cette surveillance, qui était déjà « permanente » avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, il était déjà nécessaire recourir à « un sous-marin dans la ZEE des Açores ».

La source: Lusa

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