Il est décrit comme une «grève partielle», mais le travail de l’agence des frontières SEF pour gouverner à partir de demain dans tous les aéroports du Portugal est certain de provoquer des bouleversements.
L’autorité aéroportuaire ANA a déjà averti les passagers de s’attendre à une “augmentation des temps d’attente”, ce qui signifie que les files d’attente sont susceptibles de devenir un problème, voire une irritation majeure, au cours des deux prochaines semaines.
Oui, la dernière action revendicative de SEF est prévue pour les quinze prochains jours : le pic de la saison des vacances qui a mis si longtemps à démarrer.
Les aéroports les plus touchés seront Lisbonne, Porto et Faro, bien qu’il soit peu probable que Funchal, Porto Santo et Ponta Delgada dans les archipels de Madère et des Açores s’échappent.
L’alerte d’ANA souligne aujourd’hui qu’elle « mettra tout en œuvre » pour « atténuer les contraintes occasionnées aux passagers » qu’elle remercie par avance de leur « compréhension et collaboration ».
Conseil : toute personne voyageant au-delà de l’espace Schengen doit s’assurer d’arriver à l’aéroport avec beaucoup de temps supplémentaire pour l’enregistrement et le contrôle des passeports.
Cette dernière action revendicative fait partie de la bataille en cours de SEF avec le gouvernement qui insiste sur la dissolution du service (Cliquez ici).
L’affaire est devenue une plaie dans laquelle la fureur fondue de SEF s’est dirigée contre le ministre de l’Administration intérieure Eduardo Cabrita, un homme qui a lui-même été décrit comme “un grand abcès politique” (Cliquez ici).
Une source du syndicat des inspecteurs du SEF a expliqué que M. Cabrita avait déclaré qu’un document précisant les conditions dans lesquelles les droits des membres seraient assurés lors de leur transfert vers l’une des trois forces de police du pays serait prêt d’ici la fin juin.
“Jusqu’à présent, ce document n’est pas parvenu à ce syndicat”, a déclaré la source, ajoutant que personne du ministère n’avait eu le souci du détail pour expliquer pourquoi.
Écrit Diário de Notícias, le syndicat affirme que le ministre a mené ce processus avec opacité et manque de considération. Il y a eu un « manque manifeste de bonne foi » dans un processus de restructuration qui représente l’« intention claire du gouvernement d’éteindre ce service de police » juste pour la raison qu’il le peut.
Compte tenu de sa position « qui continue de refuser de clarifier l’avenir des professionnels de SEF, nous ne pouvons recourir à la protestation que par les moyens légaux à notre disposition », a expliqué le syndicat.
Le travail à la règle impliquera les inspecteurs « d’abattre les outils » (c’est-à-dire ne pas travailler) pendant deux heures par quart de travail.
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