La fédération des propriétaires forestiers veut prolonger le délai.
Avec la date limite pour que les gens aient « préparé leur terre » avant la « saison » des incendies de forêt à seulement six jours, la police de la GNR aurait identifié 13 949 lieux où les nettoyages obligatoires n’ont pas eu lieu.
La fédération des propriétaires forestiers souhaite que le délai soit prolongé jusqu’à la mi-mai, expliquant que dans de nombreux cas, les travaux n’ont pas pu avancer en raison des « alertes risque incendie » et du temps extrêmement sec.
Ce Catch-22 a été présenté par Luís Damas de la FNAPF, la fédération nationale des associations de propriétaires forestiers.
Il dit à Lusa qu’en plus du fait que ses membres sont empêchés d’effectuer des travaux en raison de la temps chaud / risques d’incendie ce faisant, il y a aussi une « grande pénurie de main-d’œuvre » disponible effectuer des travaux de déminage « à un moment où les prix ont aussi augmentéreflétant les coûts de main-d’œuvre et d’autres facteurs, comme les prix du carburant ».
« Il y a beaucoup de gens qui viennent chez nous qui ont des équipes de sapeurs et des sous-traitants réservés (pour effectuer le défrichement) mais qui doivent rester sur une liste d’attente » car il n’y a « pas la capacité de tout faire », a-t-il déclaré à Lusa.
« La date limite du 30 avril (pour les travaux à terminer) ne sera pas faisable », prévient-il – d’où la demande de prolongation.
Même ainsi, il est discutable qu’une prolongation de deux semaines puisse voir 13 949 situations de non-conformité traité.
Selon Lusa, le nombre représente une augmentation sur les sites « à risque » identifiés en 2022 (10 989).
Dans l’état actuel des choses, à partir du 1er mai (lundi semaine), la phase d’application du GNR entrera en vigueur, ce qui signifie que les agents pourront infliger des amendes aux propriétaires qui n’ont pas respecté les règles de dédouanement. Ces amendes peuvent atteindre 5 000 € pour les personnes physiques ou 25 000 € pour les personnes morales.
Les propriétaires privés sont également tenus d’assurer des « bandes de gestion du combustible contre les incendies » autour de leurs maisons et bâtiments divers, et une bande de 100 mètres autour des colonies, des parcs de camping et des zones industrielles.
« Si les propriétaires ne s’y conforment pas, les conseils communaux veilleront, dès le 1er mai, à ce que tous les travaux de gestion du combustible soient réalisésmais les propriétaires devront permettre l’accès à leurs terres, et payer les frais occasionnés » ajoute Lusa.
Matériau source : LUSA