Aldeia de Cima, située à peu près à mi-chemin entre Beja et Évora, au cœur du vignoble de l’Alentejo, est l’idée originale de Luísa Amorim, la plus jeune fille du défunt magnat portugais du liège Américo Amorim.
Avec son mari Francisco Rêgo, elle entreprit de créer une cave moderne, fidèle aux anciennes traditions de l’Alentejo, sur un terrain de 2400 hectares appartenant à la famille.
Luísa, qui dirigeait auparavant Quinta Nova dans le Douro, a produit ses premiers vins à Aldeia de Cima à partir du millésime 2017. L’accent est mis sur des vins de haute qualité basés sur une philosophie d’intervention minimale et ce Reserva blanc est l’un de leurs vins d’entrée de gamme à 16,95 €, un mélange d’Antão Vaz (40%), Alvarinho (30%), Arinto (20%) et Roupeiro (10%).
Les raisins Antão Vaz ont été vieillis dans d’immenses cuves en chêne de 3 000 litres tandis que les raisins Roupeiro ont été vieillis dans des fûts de chêne de 500 litres et le reste de l’assemblage dans des cuves en ciment.
Cette combinaison quelque peu complexe de méthodes de vieillissement et de mélange inhabituel de raisins en résulte un vin de grand caractère. Au nez, il y a un soupçon de chêne, bien intégré avec des notes d’écorce d’orange et de pêche. En bouche, le vin est magnifiquement équilibré avec un corps moyen et des saveurs citriques se mêlant à un peu de poivre du chêne.
Par Patrick Stuart