La rentrée… en toute tranquillité

Le ministre de l’Éducation prévient toutefois qu’il ne faut pas se faire d’illusions

« Tranquillité » : c’est l’un de ces mots que les gens qui viennent de voir leur domicile/bureau perquisitionné par la police choisissent souvent pour décrire la forme sous laquelle ils attendent « la prochaine étape ». C’est donc un présage que c’est l’adjectif utilisé par le ministre de l’éducation João Costa pour l’ouverture de la nouvelle année scolaire.

Il a déclaré aux journalistes qu’il espère avoir un début d’année « dans la tranquillité » mais ajoute « qu’il ne faut pas se faire d’illusions » car « à chaque année scolaire il y a toujours des besoins d’enseignants qui se font sentir… ».

« Nous savons que malheureusement, non seulement au Portugal mais dans toute l’Union européenne, il y a des difficultés à remplacer les enseignants. Mais, avec les différentes mesures que nous développons depuis la fin de l’année scolaire l’an dernier, nous faisons tout pour pallier les pénuries qui existent », a-t-il assuré.

Le retour officiel des écoles portugaises après la longue pause estivale commence le 13 septembre, bien que les écoles mettent généralement quelques jours pour commencer réellement les cours.

Pour le reste, explique Lusa, évoquant « l’organisation des classes, le travail que font les municipalités avec la décentralisation, l’accompagnement pédagogique des élèves et les transports scolaires, le ministre a déclaré que tout « se passe bien ». Il espère « une grande normalité et tranquillité », a-t-il répété. Le recrutement (d’enseignants…) est « toujours en cours », avec différentes étapes de recrutement prévues.

« Cela nous permettra de répondre aux nouveaux besoins qui se font jour, en remplaçant les horaires, de certains congés de maladie déjà pris, et de faire ce que nous avons déjà commencé à faire, c’est-à-dire chaque fois qu’il n’y a pas de candidats enseignants sur aucun territoire, nous envoyons les emplois du temps disponibles pour les contrats scolaires », a-t-il déclaré (rien de tout cela n’aura beaucoup de sens pour qui n’a pas déjà vécu « la rentrée », tranquille ou non).

Le ministre a déclaré que les régions les plus préoccupantes (en termes d’« enseignants manquants ») sont le sud du pays, en particulier Lisbonne / Vale do Tejo et l’Algarve. (C’est le cas depuis trois décennies, sinon plus. C’est en fait la « complainte » habituelle de septembre).

« Nous avons aussi fait quelque chose, dans la première réserve et nous continuerons à faire comme cela avait été mon engagement, qui est de prendre ces horaires incomplets qui n’avaient pas de candidat, de les compléter afin que les candidats enseignants qui se présentaient uniquement disponibles pour des horaires complets puissent remplissez-les », a déclaré le ministre (encore une fois, cela n’aura guère de sens pour quiconque n’a pas une expérience préalable de la normalité et de la tranquillité du début d’une année universitaire au Portugal).

M. Costa a souligné qu’environ 200 emplois du temps « qui étaient sans professeurs sont désormais remplis ».

« Nous faisons cette gestion jusqu’à la rentrée pour pouvoir ensuite évaluer les besoins qui existent », a-t-il conclu.

Source : LUSA

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