A&E donnera la priorité aux ambulances alors que la grève des médecins effectuant des heures supplémentaires s’aggrave

Les problèmes profondément enracinés du secteur public du pays n’ont pas disparu dans la tourmente gouvernementale.

Les services d’urgence vont désormais prioriser l’admission et le tri des patients transportés en ambulance et référés par l’INEM, selon la Direction Exécutive du service de santé.

Dans une note publiée hier, dans laquelle il justifie le nécessité de réorganiser les services d’urgence avec le refus de nombreux médecins de faire des heures supplémentaires, la direction exécutive met en garde contre la possibilité de « contraintes accrues » dans les A&E, appel aux patients à appeler la ligne SNS24 (808 242 424) en cas de maladie aiguë.

En cas d’urgence ou d’urgence, les gens doivent composer le 112, qui transmettra l’appel à l’INEM.

« Compte tenu des contraintes de la situation actuelle, il peut y avoir des contraintes accrues sur l’accès aux services d’urgenceavec un impact majeur sur les cas les moins graves », prévient l’entité de gestion du service de santé, citant « la réticence d’un nombre important de médecins à effectuer plus d’heures supplémentaires que ce qui est prévu par la loi ».

Ce problème est le point crucial des négociations qui n’ont « abouti nulle part » avec le ministère de la Santé depuis plus d’un an. Ce que les médecins considèrent comme de l’intransigeance du gouvernement a conduit plus de 2 500 médecins du service de santé de l’État à présenter des « excuses » (qu’ils sont légalement autorisés à présenter) pour ne pas travailler au-delà des 150 heures supplémentaires légales par an.

Dans une note publiée hier, la direction exécutive « a reconnu que le service de santé traverse une « période critique dans son existence », affirmant qu’il suivait la situation « avec inquiétude ».

Le plan de réorganisation temporaire défini par la direction, qui prévoit que jusqu’au 18 novembre plus de 30 services d’urgence dans diverses spécialités fonctionneront avec des limitations, est à revoir chaque semaine.

La direction a également déclaré que les soins de santé primaires devraient « se réorganiser » et assurer des périodes de soins non programmées pour les patients atteints de pathologies aiguës, notamment ceux envoyés par le SNS24 » et que les soins hospitaliers renforcent les réponses aux cas de « patients chroniques aigus », qui sont déjà suivis dans les unités hospitalières respectives, que ce soit dans le cadre de consultations non programmées, hôpitaux de jour ou hospitalisation à domicile.

Lorsque les équipes d’une spécialité particulière sont limitées, la direction affirme qu’elles doivent donner la priorité à l’assistance aux urgences internes et externes, « en contribuant à l’orientation des patients de plus grande gravité/priorité », notamment en ce qui concerne la stratégie diagnostique, la thérapie, la définition du pronostic et le suivi. 

Dans la note, la Direction exécutive du SNS affirme également que les unités hospitalières devraient « donner la priorité à la contribution aux barèmes d’urgence préhospitalière », garantissant le fonctionnement des véhicules médicaux d’urgence 24 heures sur 24.

De son côté, l’INEM doit veiller à ce que le fichier des médecins du Centre d’Orientation Urgente des Patients (CODU) soit renforcé, recourir, si nécessaire, à l’annulation ou au report des « activités non essentielles », précise le document. Ce que sont ces activités non essentielles n’est pas expliqué.

La direction précise également qu’à titre exceptionnel, sous sa coordination et en coordination entre l’INEM, « les Services Partagés du Ministère de la Santé (SPMS), les unités hospitalières et les unités de soins de santé primaires, la Ligne Santé 24 et le CODU peuvent orienter directement les patients les moins graves vers des centres de santé qui garantissent une « réponse adéquate » à des soins non programmés ».

Il a également conseillé aux hôpitaux de travailler intensivement à l’orientation des patients vers des soins intégrés de longue durée, vers des réponses sociales en collaboration avec la Sécurité sociale, vers des solutions d’hospitalisation à domicile, des hôpitaux de jour, des visites à domicile ou d’autres alternatives pour améliorer la capacité d’hospitalisation de l’établissement.

Source : LUSA

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