BON, BEAU ET SYMPA

Setúbal, ville portuaire du sud de Lisbonne, cache d’incroyables merveilles naturelles, culturelles et gastronomiques. C’est le cas du Peixoco, un nouveau restaurant où fusionnent tradition et modernité.

Ouvert en octobre de l’année dernière sur la fameuse Avenida José Mourinho à Setúbal, le Peixoco est le temple
des amateurs de poisson. Le concept de ce nouveau restaurant avec une vue privilégiée sur l’océan, est de miser sur la qualité et la saisonnalité des produits locaux. Tomettes au sol, murs de pierre blanchis et tables en marbre, l’espace est sobre, épuré mais chaleureux et ponctué de verdure.

C’est un jeune couple, le Portugais André Lucas et la Française d’origine lusitanienne Constance Bauer, qui est à l’origine de ce lieu unique. Ils se sont rencontrés en 2016 au Portugal et ont décidé de se consacrer ensemble à leur passion, la restauration, après avoir travaillé au Tapisco et au Pesca à Lisbonne. Ils ont finalement pu concrétiser leur projet personnel pendant la pandémie et ont choisi Setúbal pour s’installer, ville en pleine croissance et plus abordable que la capitale. Ils ont d’ailleurs baptisé leur espace Peixoco, en hommage à la cité portuaire où le poisson et la seiche sont rois ; il ‘s’agit d’une combinaison des mots « peixe » (poisson) et « choco » (seiche), plat phare de la culture setubalense.

« Le Peixoco est la réalisation d’un rêve, celui d’innover et de s’imposer dans un domaine qui nous passionne. Le choix de Setúbal comme lieu d’investissement dans ce projet s’avère être une fantastique surprise en termes de public et nous avons encore le privilège d’avoir accès à de bons produits locaux », déclare Constance. « Nous voulons faire du Peixoco un lieu de référence régional, mais aussi national », conclut André. Côté carte, les spécialités portugaises du cru y sont revisitées avec une touche de modernité. Il y a tout d’abord les « petiscos » ou entrées, comme les huîtres de Sado, des croquettes à l’encre de seiche et mayonnaise fumée, des moules au beurre de chorizo ou de la très surprenante laitue grillée aux œufs de truite. Pour les plats principaux, la cheffe propose un riz noir à la seiche, une saucisse de poisson accompagnée de purée de patate douce maison et de jus de citron vert, en clin d’œil à son enfance, un traditionnel riz au poisson ainsi que les fameux « chocos fritos », façon Constance. Pour les amoureux de produit de la mer, une sélection de différents poissons et fruits de mer est également présentée chaque jour, en fonction des disponibilités de la criée.

Enfin, pour terminer en beauté sur une note sucrée, il faut réussir choisir un des desserts maisons concocté par notre chère compatriote qui là encore, rend hommage à ses origines lusitaniennes. On pourra ainsi déguster un « pudim da Nani » (pudding à base de pain), un yaourt naturel à l’orange, au riz croustillant et à la guimauve, une tarte au citron vert ou encore une mousse au chocolat, indispensable au menu de tout bon restaurant portugais qui se respecte.

Constance et André changent leur carte trois fois par an dans une optique de respect de la saisonnalité, qui garantit par ailleurs aux clients une qualité optimale. En parallèle, ils travaillent quotidiennement à la réduction des déchets en développant de nouveaux plats et en créant des solutions qui permettent d’utiliser au maximum tout, ou presque, de chaque produit.

Tout comme le menu, la carte des boissons dispose également d’options variées et soigneusement sélectionnées. Les clients peuvent choisir de siroter un cocktail, notamment un vermouth maison, le partenaire idéal pour bien démarrer le repas, ou de jeter leur dévolu sur les différentes références de vins portugais, pour la plupart naturels, biologiques et des environs.

Si par mégarde Setúbal vous était inconnue et qu’il vous fallait un prétexte pour la découvrir, et bien c’est dorénavant chose faite. Rendez-vous au Peixoco pour un moment en toute gastronomie et en toute tranquillité entre les mains d’hôtes qui vous accueilleront en toute beauté.

Johanna Trevoizan

Photos Tiago de Paula Carvalho

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