La Quinta da Abelheira propose un panel de produits biologiques, cultivés dans un lieu enchanteur, en plein cœur du paysage valloné de Mafra.
Réputé pour organiser des événements mémorables dans des lieux extraordinaires, le service d’organisation d’événements du Penha Longa à Cascais, s’est associé à la Quinta da Abelheira, une ferme fondée au 17e siècle qui combine un projet d’agriculture biologique, un projet touristique et une passion pour la peinture portugaise.
La Quinta da Abelheira à Mafra a été construite en 1660. Elle surprend par sa beauté, et fascine par son charme et son authenticité. 5Située dans un petit village homonyme, on suppose que sa principale activité était la conception du miel, d’où son nom qui fait référence aux abeilles. Datant du XVIIe siècle, c’est un lieu chargé d’histoire, qui est passé entre les mains de plusieurs familles au fil du temps et a été acquis en 2013 par la famille Duarte-Silva. Ces derniers l’on restaurée et ont continué à faire florir sa principale activité : les poires Rocha.
Aujourd’hui, les propriétaires, Vasco et sa femme, se lancent dans l’agriculture biologique et l’élevage de poules. Leur objectif est clair, ils veulent transformer leurs 32 hectares dont 7 sont pour le moment certifiés BIO, et vont bien au-delà de cette simple certification puisqu’ils investissent dans l’agriculture syntropique, une forme d’agriculture régénératrice qui prend pour modèle les écosystèmes des forêts tropicales. Peu de propriété la pratique au Portugal, mais c’est le cas notamment de la Herdade da Matinha dans l’Alentejo, évoquée dans cette édition. Des fraises, des tomates, des pommes de terre ou encore des œufs des poules portugaises de la race Pedrês y sont produits.
Côté maison, la rénovation a duré près d’une décennie et, outre le bon goût, on y trouve le respect du patrimoine et une extraordinaire attention aux détails, puisque les nouveaux propriétaires sont de férus amateurs d’art. C’est dans ce cadre unique, à la fois champêtre et raffiné, que se déroulent les événements organisés par le Penha Longa Catering, qui peuvent occuper différents espaces de la propriété : la salle des fêtes (la pièce principale et la plus grande) ; l’ancienne cave à vin, une pièce plus petite et plus accueillante, avec un mur tapissé d’œuvres ; la chapelle, où l’on peut célébrer des mariages et des baptêmes ; et le magnifique jardin, une étendue verdoyante et vallonée. Les possibilités sont infinies pour des événements plus détendus ou plus formels, plus intimes ou plus importants, avec une capacité totale de 200 personnes.
La propriété dispose de 8 chambres, réparties en 4 suites et 2 appartements doubles et chacune d’entre elles est dédiée à un peintre portugais. L’art est omniprésent et c’est dans un long couloir accompagnant les salles que l’on trouve la plus grande collection de dessins d’Emmerico Nunes (1888-1968), qui faisait partie de l’exposition consacrée à l’artiste au Centre d’art moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian. Outre la sélection de dessins susmentionnée, les différents espaces du domaine abritent la collection du propriétaire, composée d’œuvres allant du XVIIe au milieu du XXe siècle où la peinture et le dessin occupent une place prépondérante. Ce scénario, associé à l’excellence du service fourni par le Penha Longa Catering, fait de la Quinta da Abelheira un lieu idéal pour les événements d’entreprise ou privés.
Bien entendu tous les produits ou presque viennent du domaine, à l’exception des avocats de l’Algarve ou des ananas des Açores mais dans tous les cas tout est portugais. Des paniers sont d’ailleurs disponibles à la livraison dans toute la région de Lisbonne, pour le moment les mardis et les jeudis et une boutique vient d’ouvrir ses portes dans la capitale. Tout est frais, local et Bio alors pourquoi s’en priver ? Il suffit de télécharger l’application de la ferme, disponible, chers compatriotes, en français, portugais, anglais et espagnols. Alors que ce soit pour des raisons gastronomiques, bucoliques ou écologiques, rendez-vous sans modération à la Quinta da Abelheira.
Johanna Trevoizan
