J’ai écrit quelques articles sur les vins de Rui Roboredo Madère dont l’étiquette Beyra, élaborée dans un coin reculé du nord-est du pays, j’associe généralement des vins d’un excellent rapport qualité-prix dans la fourchette de prix moyenne.
Un bon exemple est le « Quartz » blanc, vendu au détail autour de 11 € et qui dépasse largement son poids.
C’était mon premier essai d’un de leurs labels premium, un vin normalement vendu à 31,95 € chez Apolónia, mais que j’ai acheté lors de la récente foire aux vins pour 20 % de moins.
Il s’agit d’une interprétation intéressante de l’un de mes raisins rouges préférés, le Tinta Roriz, connu sous le nom d’Aragonês dans le sud du pays et de Tempranillo en Espagne. Les vins élaborés à partir de ce cépage en monovariétal ont tendance à être plus légers ou corsés, mais il s’agit clairement d’un vin d’une grande extraction.
Les vignes de ce domaine se situent à environ 700 mètres d’altitude moyenne, où les nuits fraîches confèrent de la fraîcheur aux raisins.
Au nez, on retrouve des arômes de petits fruits noirs profonds avec des notes épicées de chêne bien intégrées. De gros tanins fermes en bouche commencent à s’adoucir dans ce millésime 2017, ce qui donne lieu à une bouche harmonieuse et mène à une finale longue et sèche.
Alors que les soirées commencent à se rafraîchir, c’est un vin à garder à l’esprit pour une soirée d’hiver – le compagnon idéal d’un ragoût de bœuf ou d’agneau riche en saveurs.