« Victimes » de l’AL : un couple de personnes âgées ont du quitter leur domicile

Parcourez les rues avec des effets personnels ; ancien appartement à transformer pour AL

Un exemple parfait de pourquoi Les socialistes PS du conseil municipal de Lisbonne veulent de nouvelles limites au nombre de propriétés retirées du marché du logement permanent est venu ce week-end du journal télévisé SIC.

La station a raconté la situation désespérée de Alberto et Maria José Gabriel âgés respectivement de 75 et 77 ans.

Il y a deux mois, ces retraités – qui ont apparemment travaillé toute leur vie mais survivent avec un revenu commun « d’environ 700 € par mois » – ont reçu l’ordre de quitter leur maison des neuf dernières années à Arroios, car elle se trouvait dans un immeuble en raison de être transformé en une auberge pour AL (Alojamento Local/hébergements touristiques à court terme).

Incapables de trouver ne serait-ce qu’une chambre qu’ils peuvent se permettre de louer, les deux retraités vivent depuis dans la rue, les quelques affaires qu’ils ont avec eux dans de grands sacs à provisions.

Ils se réfugient à Gare do Oriente (la gare). Ni l’un ni l’autre n’est physiquement « bien ». Alberto souffre de diabète. Maria José a des problèmes cardiaques.

C’est à la Gare do Oriente que le couple a été remarqué par Maria Assunção et son partenaire Paulo qui font de leur mieux pour les aider depuis.

SIC montre le jeune couple portant les sacs d’Alberto et Maria; les amenant à un endroit où ils peuvent se laver/ changer de vêtements/ prendre un repas chaud.

Maria Assunção ne peut pas comprendre comment une chose pareille a pu se produire. « Ils ont froid (…) ils ont besoin d’un foyer. C’est très difficile », a-t-elle déclaré à SIC.

Maria Assunção a commencé une pétition qui, espère-t-elle, rassemblera suffisamment de signatures pour aider Alberto et Maria José à trouver une sorte de refuge (un coin qui n’est pas dans une gare…) Dit SIC, elle entend envoyer la pétition au président Marcelo – qui a commencé son mandat il y a plus de cinq ans avec la noble intention de retirer les gens des rues de la capitale.

Un aspect positif de cette histoire est que la Santa Casa da Misericórdia (association caritative de l’église) locale a déclaré à SIC qu’elle entrerait en contact avec le conseil paroissial d’Arroios en vue de « la possibilité d’une intervention d’urgence ».

Selon une note en ligne, le le conseil paroissial dans le passé a dit à Maria José « de retourner dans sa ville natale” (où que ce soit).

natasha.donn@portugalresident.com

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