Samedi dernier, quelques personnes, familles et écoliers soucieux de l’environnement ont pu profiter pleinement d’un nouveau projet étudiant Erasmus + fascinant, basé à Aljezur depuis deux semaines et qui promet de devenir un rendez-vous régulier en hiver, au début été et automne.
Le projet appelé Student Projects+ est dirigé par l’Université de Lisbonne, supervisé au Portugal par le professeur Nuno Pimentel, géologue de la Faculdade de Ciências de l’Université de Lisbonne, et hébergé par le CERES basé à Aljezur.
Le projet rassemble des étudiants et des chercheurs de toute l’Europe pour aider à protéger, conserver et donner un sens au monde naturel. Cette nouvelle approche interdisciplinaire s’appuie fortement sur l’engagement et l’inclusion des acteurs locaux et des ONG dans le processus du projet.
L’idée est de cartographier les zones côtières, boisées et fluviales locales en termes de biodiversité animale et végétale aquatique et terrestre, d’enquêter sur sa géologie et ses enjeux socio-économiques et de proposer des données qui « aideront à protéger, conserver et donner du sens à l’environnement ».
L’approche garantit une recherche axée sur les solutions, des connaissances transférables et la mise en œuvre de nouvelles preuves scientifiques dans les pratiques de gestion.
La marche du samedi visait à discuter de la biodiversité de la rivière ; comment il est compromis et comment il pourrait être amélioré.
Pour les étudiants du nord de l’Europe, la nature intermittente de la rivière – le fait qu’elle s’assèche pendant les mois d’été – était une nouveauté et ils ont rencontré une faune intéressante.
Les espèces comprennent la loutre eurasienne (Lutra lutra), les chauves-souris pipistrelles soprano (Pipstrellus pygmaeus – qui utilise en fait le roseau géant pour se couvrir), le chevesne d’Arade (Squalius aradensis, un poisson), le crapaud calamite (Epidalea calamita) et l’étang espagnol. tortue (Mauremys leprosa).
Les étudiants ont également discuté des avantages et des inconvénients du roseau géant (Arundo donax) et de la façon dont le roseau géant était traditionnellement utilisé pour les gouttières dans l’agriculture, pour le revêtement des toits – même pour « faire des flûtes », ce qu’il a ensuite démontré d’une manière qui pourrait pas reçu beaucoup d’enthousiasme de la part de quiconque dans le monde de la musique.
Ce programme étudiant particulier a impliqué des jeunes d’universités irlandaises (Waterford Institute of Technology), polonaises (Wroclaw University of Environmental and Life Sciences), néerlandaises (Leiden University) et italiennes (University of Bologna).
Il a réuni des étudiants d’un large éventail de disciplines, notamment les sciences naturelles, les arts, les sciences humaines et les affaires.
Le programme était dirigé par le professeur Peter van Bodegom et le Dr Emily Strange, de l’Université de Leiden aux Pays-Bas, tous deux experts internationalement reconnus de la biologie de la conservation et des dépendances mutuelles entre la nature et la société.
Pour Aljezur, c’était une confirmation supplémentaire que la région, et la Costa Vicentina au sens large, est un véritable joyau de la couronne de la biodiversité naturelle et mérite toute la protection qui peut éventuellement être canalisée.