Un nouveau coup sur le « camping sauvage » de la Costa Vicentina voit des dizaines d’amendes

Le dernier coup des autorités sur les « campeurs sauvages » dans des refuges en bord de plage au sein de la Costa Vicentina protégée a entraîné des dizaines de personnes recevant des amendes samedi dernier.

Les autorités se sont concentrées cette fois sur les communes d’Aljezur et de Vila do Bispo – toutes deux envahies chaque été par des camping-cars, des caravanes, des personnes plantant des tentes, dormant même à l’arrière de leurs voitures.

Selon le commandement territorial de Faro, 81 infractions au total ont été dressées pour camping illégal : 34 pour ce qu’on appelle le « camping sauvage » et les camping-cars trouvés dans des « endroits où ils ne sont pas autorisés » ; 47 pour le stationnement de nuit (également interdit dans la zone qui fait partie du « parc naturel » du sud-ouest de l’Alentejo et de la Costa Vicentina (PNSACV).

Une note publiée par le GNR fait référence aux « conséquences négatives sur le paysage, l’environnement et la santé publique » de « l’occupation excessive des zones côtières », affirmant que la force continuera à faire prendre conscience aux campeurs qu’ils doivent mieux se comporter « en particulier dans ces zones protégées ».

Le problème est que malgré ces « initiatives de sensibilisation », les gens semblent ne jamais apprendre – ce qui entraîne une réelle frustration de la part des habitants qui s’opposent principalement aux déchets qui sont toujours laissés derrière, sans parler des monticules d’excréments humains.

Un communiqué publié par l’ICNF (institut forestier), dont les agents ont été impliqués dans la répression de samedi, a admis que « nonobstant les différentes actions menées tout au long de l’année » – toutes visaient à « encourager le respect des dispositions légales et réglementaires applicables » – les plages de Barranco, Ingrina, Zavial, Boca do Rio, Odeceixe, Vale dos Homens, Amoreira, Monte Clérigo, Atalaia, Arrifana, Bordeira, Pontal da Carrapateira et Amado étaient toutes envahies par des gens qui pensaient vraisemblablement que personne ne le ferait venez les appeler.

Selon l’ICNF, le problème « s’est aggravé et a pris des proportions inquiétantes à cause de la pandémie ».

L’institut rappelle qu’il a publié un nouveau règlement en mai, autorisant l’installation d’aires de service pour camping-cars agréées (connues au Portugal sous le nom d’ASA) au sein du PNSACV, ainsi que dans d’autres zones protégées par la législation Natura 2000. Mais « à ce jour, aucune demande de licence n’a été reçue ».

Pour rappel : les règles pour les campeurs dans la zone du PNSACV sont que le camping en bord de mer et le stationnement de nuit ne sont pas autorisés. Les personnes qui agissent ainsi seront passibles d’amendes et, comme divers groupes l’ont découvert samedi, pourraient voir leurs tentes confisquées.

Les camping-cars sont autorisés à passer la nuit en dehors des ASA et/ou des campings agréés, mais uniquement tant qu’ils se trouvent à 2 km de la côte et tant qu’ils ne restent pas au même endroit plus de 48 heures.

natasha.donn@algarveresident.com

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