Un autre excellent vin blanc des Açores

L’étiquette de ce vin a attiré mon attention à Apolónia, je dois l’admettre, à cause du casque de plongeur à l’ancienne sur l’étiquette.

Je suis toujours curieux de connaître les vins des Açores, car chacun d’entre eux que j’ai essayé au cours des dernières années a été quelque part entre bon et exceptionnel.

Le sol d’ardoise pauvre, le climat frais mais pas froid et le drainage parfait des vignobles escarpés (de l’île de Pico dans ce cas) qui tombent jusqu’à la mer sont, après tout, un terroir presque parfait.

Une poignée de producteurs et de viticulteurs qualifiés du continent ont rejoint les producteurs locaux au cours des dernières années et ont amélioré le jeu, dans la mesure où il existe des vins des Açores très chers, dont certains sur les étagères d’Apolónia. Mais celui-ci était à un prix à peu près acceptable à 19,95 € et un coup d’œil à l’étiquette a révélé qu’il est fabriqué par le très respectable producteur de l’Alentejo Rocim, qui, parmi d’autres efforts viticoles dignes d’éloges, est l’un des pionniers lorsqu’il s’agit de réinventer et la restauration de la tradition des vins en terre cuite.

Mais ce n’est pas un vin d’argile et ce que nous avons ici est un blanc issu de la variété indigène des Açores Arinto dos Açores, un cépage qui n’a en fait que très peu à voir avec notre bien-aimé Arinto continental et qui est peut-être un descendant du cépage Verdelho. Peu ou pas d’informations sont fournies sur les étiquettes de la bouteille, à part le fait qu’elle a été « récupérée par Rocim », donc tout ce que je peux supposer, c’est qu’il s’agit d’un ancien vignoble ressuscité par le producteur.

La fermentation a lieu dans des cuves en bois « balseiro » suivie d’un élevage sur lies. Le vin a de l’herbe verte séduisante et des fruits blancs avec des notes salines au nez, un bon corps en bouche avec une acidité équilibrée et une longue finale fraîche. Est-ce que je paierais à nouveau près de 20 € ? Je ne suis pas sûr, mais c’est un excellent blanc qui vaut la peine d’être essayé, surtout si vous n’avez pas encore goûté de vins des Açores.

patrick.stuart@open-media.net

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