Le manque de professionnels de la santé obstétricale dans la région sanitaire de Lisbonne/Vale do Tejo menace le « rupture imminente » des services – que les autorités utilisent ou non du personnel d’agence.
C’est l’avertissement cet après-midi du syndicat des médecins du sud (SMZS) – une semaine après que le pays a été assailli par des histoires de maternités de gauche, de droite et du centre fermant leurs portes.
Le gouvernement a « réagi » – en travaillant sur un plan de contingence, et en formant une commission – mais comme le soulignent les critiques : « La méthode du gouvernement est simple : un plan de contingence quand les choses arrivent au point de rupture et une commission pour étudier les problèmes qu’il ne comprend pas ou ne sait pas résoudre » (cela vient dans un article d’opinion de Miguel Sousa Tavares, dans Expresso, intitulé « De commission en commission, en décomposition‘).
Comme l’explique SMZS, « le Le service de santé du SNS est appauvri en personnel médical depuis des années ». Le personnel des agences a été utilisé pour renforcer les pénuries chroniques de spécialistes, mais même le personnel des agences part en vacances – d’où cette crise, qui ne montre aucun signe de disparition simplement parce que le gouvernement a créé une commission (et dévoilera bientôt un plan d’urgence).
« La majorité des services qui dépendent déjà du personnel d’agence risquent de fermer leurs portes de manière imminente cet été », indique le syndicat – rappelant le constat qui a retenti tout au long du mois : le la qualité des soins de santé des femmes, en particulier en ce qui concerne la grossesse et l’accouchement, est constamment compromise.
Le SMZS accuse le ministère de la Santé de ne pas bien comprendre la situation – promettant le paiement des heures supplémentaires au personnel des agences sans assurer des postes permanents – et de créer une commission qui n’aura pas les ressources nécessaires pour réorganiser efficacement les soins d’urgence obstétricale.
Le syndicat souligne qu’il est « urgent et inévitable que des mesures soient prises pour retenir les médecins, renforcer le service de santé du SNS et offrir des conditions de travail décentes aux personnes employées ».
Le week-end approche avec l’administration régionale de Lisbonne / Vale do Tejo annonçant la fermeture d’un autre service d’urgence obstétricale (à l’hôpital Beatriz Ângelo à Loures), ce qui signifie que toute personne envisageant d’y aller devra rechercher « d’autres unités de la région ».
Entre-temps, le gouvernement a promis que son plan d’urgence « pour juillet uniquement » – « avec des horaires, des tarifs horaires et des règles pour le transport des femmes enceintes en ambulance entre les hôpitaux » – sera défini et prêt à être présenté lundi prochain.
Diogo Ayres de Campos à la tête de la nouvelle commission d’accompagnement, a déclaré à Expresso, que les hôpitaux de Lisbonne et de la région sud sont « dans l’œil de l’ouragan » – mais qu’il va « avoir des informations plus fiables que le lundi ».