Une nouvelle réunion entre les décideurs politiques du gouvernement et des spécialistes doit avoir lieu jeudi après-midi à l’autorité pharmaceutique Infarmed.
Suivant le schéma habituel de ces réunions, le gouvernement écoute les médecins spécialistes sur leur vision de l’évolution de la situation épidémiologique au Portugal, avant de formuler de nouvelles mesures.
Aucune décision n’émergera instantanément – mais l’information sera la clé des décisions susceptibles de façonner l’automne, voire l’hiver.
L’objectif de 85 % pour les « personnes entièrement vaccinées » est en passe d’être atteint d’ici la fin de ce mois – et déjà la règle imposant l’utilisation de masques dans les espaces publics ouverts lorsque la distanciation physique est impossible est « tombée ». Cela ne veut pas dire qu’il ne sera pas rétabli : de nombreux rapports décrivent des spécialistes « toujours divisés sur le port du masque dans les espaces extérieurs » – certains estimant qu’il devrait continuer, d’autres qu’il aurait dû être supprimé il y a des semaines.
La réunion intervient alors que dans toute l’Europe, différents gouvernements adoptent des politiques différentes.
Au Royaume-Uni, par exemple, la décision est venue cette semaine de vacciner les 12-15 ans (mais seulement avec une dose de vaccin Covid, pas deux), et de commencer à donner des rappels à toute personne de plus de 50 ans.
Le Portugal rechigne toujours à cette perspective, les spécialistes affirmant que les injections de rappel ne sont nécessaires que pour les personnes immunodéprimées.
En attendant, les « chiffres » en provenance du Portugal indiquent une stabilisation et une baisse des infections au SRAS-CoV-2 – avec moins de personnes hospitalisées qu’elles ne l’ont été depuis des semaines ; idem concernant les décès ainsi qu’une réduction des nouveaux cas.
