Dans notre première partie de cette série en deux parties, j’ai donné un aperçu de la structure de lutte contre les incendies dans le cadre de la directive opérationnelle nationale de lutte contre les incendies ruraux, de la manière dont le commandement était exercé à mesure que le nombre d’agents déployés augmentait, du travail des Bombeiros, GNR Unité de protection et de secours d’urgence (UEPS), Force spéciale de protection civile (FEPC) et les habitués du GNR et du PSP.
Cette fonctionnalité couvre le travail du personnel du centre de commandement, des pilotes, de l’INEM et de la Croix-Rouge, de l’armée, des municipalités, de l’armée de l’air et de l’ICNF.
CDOS
La structure opérationnelle de la protection civile comprend les centres de commandement et de contrôle de district (CDOS), qui fonctionnent 24h/24 et 7j/7. Ils coordonnent toutes les opérations de secours, d’urgence et d’assistance au niveau du district, garantissant le soutien technique et la logistique nécessaires dans les situations considérées comme d’urgence aux organisations membres du Système Intégré de Protection et d’Opérations de Secours. Ils ne traitent pas les incidents criminels et ne fonctionnent pas comme des centres d’appels publics.
Ils sont sous le commandement de la protection civile et le personnel assume divers rôles avec des officiers de liaison de Bombeiros, INEM, GNR, PSP et d’autres agents de la protection civile. Lorsqu’un incendie/incident se développe à un stade où il devient plus complexe et/ou des ressources supplémentaires de plus loin sont nécessaires, un poste de commandement d’incident est établi sur le terrain. Ici, le commandant de l’incident travaillera avec des équipes qui le soutiennent dans la prise de décision pour combattre l’incendie ou bien dans toute autre catastrophe majeure.
Poste de commandement des incidents
A l’instar du CDOS qui traite simultanément tous les incidents du quartier, le poste de commandement des incidents est composé de personnels issus des mêmes entités, qui entretiennent des contacts réguliers avec leurs unités opérationnelles respectives sur le terrain.
Le CDOS est là pour soutenir le poste de commandement de l’incident, obtenir les ressources dont il a besoin, ainsi que des conseils spécifiques, une analyse de risque spécifique et des informations techniques. Ils sont en communication régulière tout au long de l’incident.
Parmi les autres personnes présentes au poste de commandement de l’incident figurent la protection civile et d’autres techniciens. Leur travail va de l’analyse de données techniques à la tenue de dossiers, en passant par la communication et la préparation d’informations pour le commandant de l’incident et les relations avec les médias.
Rôle de la municipalité locale
Ils jouent un rôle essentiel car, après tout, c’est leur domaine !
Le poste de commandement de l’incident comprendra également des représentants de la municipalité locale pour conseiller sur les opportunités et les menaces concernant les opérations de lutte contre les incendies, sur la base de leurs connaissances locales et sur le plan logistique pour soutenir la mission. Ce soutien et ces apports logistiques, par exemple, pourraient inclure l’évacuation des personnes et des animaux et la fourniture d’un logement alternatif, ainsi que d’autres services de soutien logistique qui pourraient être nécessaires. A ce titre, ils jouent un rôle essentiel et le maire serait présent lors des grands événements pour assurer une coordination étroite.
Appui aérien
L’utilisation d’avions et d’hélicoptères de lutte contre les incendies à voilure fixe joue un rôle majeur dans la lutte contre les incendies. Le nombre d’aéronefs disponibles à l’heure actuelle est de 60, comprenant 19 aéronefs à voilure fixe (16 pour la lutte contre les incendies et trois pour la coordination/reconnaissance) et 41 hélicoptères (26 légers, 12 moyens et trois lourds).
Le déploiement des hélicoptères légers et moyens se fait par CDOS, mais pour les hélicoptères lourds et tous les aéronefs à voilure fixe, le déploiement nécessite l’autorisation et le déploiement par le siège de l’ANEPC. La coordination du déploiement aérien sur les lieux d’un incident est assurée par le commandant de l’incident par l’intermédiaire d’un officier de liaison d’attaque aérienne.
Les pilotes de presque tous les avions sont civils, certains ayant une expérience antérieure de l’armée de l’air portugaise. La plupart des avions appartiennent à des propriétaires privés et les pilotes sont engagés dans le cadre de contrats publics gérés par l’armée de l’air.
En cas d’incendie, la décision finale de voler appartient au pilote car il est responsable de la sécurité de l’aéronef, l’équipage ayant évalué les conditions d’exploitation. L’exception est dans le cas d’un avion de reconnaissance de l’Armée de l’Air qui a été déployé.
Lors de l’attaque initiale d’un incendie où un ou deux hélicoptères peuvent être déployés, l’équipage est du GNR UEPS, qui est transporté sur les lieux et est souvent le premier à arriver dans des zones difficiles d’accès. Après le déchargement, l’hélicoptère récupérera de l’eau pour revenir combattre l’incendie. Pour les hélicoptères d’observation, l’équipage est de la Force Spéciale de Protection Civile pour fournir des informations pour l’analyse des données.
Dans les opérations, le vent est un facteur de déploiement et pour les aéronefs à voilure fixe qui puisent de l’eau, la quantité d’eau disponible dans les réservoirs est un facteur, plus en mer la hauteur des vagues.
INEM et Croix-Rouge
Au fur et à mesure que les incendies se développent au-delà de la phase d’attaque initiale, une ambulance est déployée sur les lieux de l’incendie. Leur rôle est de fournir un traitement immédiat aux pompiers et à la population qui pourraient être blessés lors de l’incendie et, lorsqu’ils ne peuvent pas être soignés sur les lieux, de les transporter à l’hôpital. Dans les incendies les plus complexes, cela peut être sous escorte GNR. La Croix-Rouge soutient ce travail. Lors de très grands incendies, l’INEM peut fournir des services spécialisés de soutien psychologique sur le terrain lors des suites d’incendies.
ICNF
Lors d’incendies de forêt, les ingénieurs forestiers de l’ICNF conseillent le commandant des opérations sur le type de végétation, par exemple l’eucalyptus, susceptible d’être rencontrée lors des opérations de lutte contre l’incendie. Ceci est important car cela pourrait avoir une incidence sur l’intensité de l’incendie et sur la manière dont il est combattu. Ceci est coordonné par l’ICNF qui rend compte au commandant de l’incident.
Sapeurs forestiers
Outre l’entretien et la protection de la forêt, leur rôle est la surveillance, la première intervention et l’appui à la lutte contre les incendies ruraux, l’appui aux opérations de séquelles et la surveillance active post-séquelles.
L’armée
Pour les incendies ruraux beaucoup plus importants, l’armée peut être déployée en fonction des besoins. Leur rôle principal serait de fournir des véhicules spécialisés tels que de gros bulldozers. Une grande partie de leur travail serait dans la consolidation et les conséquences des incendies plutôt que dans la lutte contre les incendies.
Bulldozers de défrichage
L’une des tactiques de lutte contre les incendies consiste à utiliser de gros tracteurs de défrichage pour nettoyer les zones aux périmètres d’incendie pour essayer d’empêcher la propagation du feu et également pour dégager les pistes pour aider les véhicules de pompiers à accéder au feu lui-même. Cela a été utilisé pour effectuer dans le Gambelas, Faro, un incendie au début de juillet. Leur déploiement est coordonné par le commandant de l’incident. La propriété de ceux-ci sont des entreprises privées et les chauffeurs sont civils. Ils sont engagés par le biais de marchés publics.
Dernièrement
Dans ce dossier en deux parties, le travail de 15 entités a été couvert, pour donner un aperçu de leur travail lors d’incendies majeurs. Lorsqu’il s’agit d’autres catastrophes majeures, il y aura également d’autres spécialistes. Leur travail est varié, allant du soutien logistique lors de l’incident aux évacuations, en passant par ceux qui combattent les incendies sur terre ou dans les airs. Ils jouent tous un rôle vital en agissant comme une seule équipe coordonnée.
Par David Thomas
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David Thomas est un ancien commissaire adjoint de la police de Hong Kong, consultant auprès d’INTERPOL et de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.
En 2011, il a fondé Safe Communities Algarve pour aider les autorités et la communauté à prévenir le crime. Elle est désormais enregistrée sous le nom d’Associação SCP Safe Communities Portugal, la première association nationale de ce type au Portugal.
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