Les conversations avec Lufthansa, Air France/KLM et IAG « ont avancé »
Alors qu’Expresso rapporte aujourd’hui que le Le gouvernement socialiste veut accélérer la reprivatisation de la TAP – pour que l’entreprise soit vendue dans les premiers mois de 2023, de droite CHEGA a demandé une audition urgente du ministre des infrastructures et du logement (Pedro Nuno Santos).
Explique le journal télévisé SIC, CHEGA veut des éclaircissements sur la ligne de fond du rapport d’Expresso : que le le gouvernement pourrait être prêt à vendre la compagnie aérienne dans sa « presque totalité » – pas seulement les 50% mentionnés par le Premier ministre António Costa plus tôt cette année.
Du point de vue de CHEGA, la possibilité de privatiser la compagnie aérienne phare du pays « contredit grossièrement tout ce qui a (précédemment) été défendu par les socialistes ».
« Il est bon de rappeler que le retour en arrière de la (première) privatisation de la TAP a été l’une des grandes bannières du premier gouvernement d’António Costa sur la base que la TAP était stratégique pour le pays et pour cette raison devait rester au sein de l’Etat », indique un communiqué du parti ».
« La réversion a reçu de vives critiques pour la Cour des comptes qui affirmait qu’il ne serait pas efficace et qu’il chargent les contribuables en plusieurs millions d’euros… » En effet, depuis que le gouvernement a décidé de « reprendre le contrôle » de la TAP, « les Portugais personnes ont dû débourser plus de 3 milliards d’euros sur la compagnie aérienne », souligne le communiqué de CHEGA, soulignant le prix que cet exercice comporte déjà.
La folie perçue de renationaliser TAP était l’un des nombreux thèmes évoqués par l’ancien chef du PSD, Rui Rio, lors de la campagne électorale de l’année dernière. À l’époque, António Costa peut être vu et entendu sur dossier, soulignant que la compagnie aérienne serait bientôt « en condition » pour que le gouvernement en vende 50%.
Un scénario où « la quasi-totalité » de la compagnie aérienne devait être confiée à des privés, après des dépenses publiques aussi massives, n’a jamais été « sur la table ».
L’histoire d’Expresso cette semaine décrit un scénario où littéralement tout peut arriver. Le gouvernement serait le mieux disposé à vendre à Lufthansa ou Air France / KLM mais Air France est également en lice pour racheter ITA (ex Alitalia), et si cela se produit, elle n’aura peut-être pas les fonds pour acheter une part de TAP…
La seule condition préalable à la vente, dit Expresso, c’est que TAP conserve son « hub » à Lisbonne.
« Beaucoup d’eau coulera sous les ponts » avant que toute décision ne soit prise, indique le journal – mais il est clair que « la concentration et la rationalisation des réseaux » sont l’axe dominant de la stratégie des compagnies aériennes dans l’ère post-Covid.
Ce n’est pas exactement le renforcement de la position de TAP qui sera histoires extrêmement négatives tourbillonnant sur l’efficacité de la compagnie aérienne cet été, propulsé par des clients indignés et épuisés.