Le conseil paroissial de Vila do Bispo (district de Porto) prévoit une économie annuelle de 5 500 € sur les factures d’électricité
Le conseil paroissial de Vila do Bispo, Marco de Canaveses, dans le district de Porto, créera le première Communauté des énergies renouvelables (CER) au Portugal, s’attendant à économiser environ 5 500 € par an sur ses factures d’électricité.
Dans une déclaration envoyée à Lusa, la paroisse explique que l’objectif de l’initiative est de « promouvoir et mettre en œuvre l’utilisation des énergies renouvelables dans ce quartier et servir d’exemple aux autres municipalités ».
Le projet – qui bénéficie de la collaboration de la coopérative portugaise d’énergies renouvelables Coopérnico – implique un investissement initial de 32 000 €, mais permettra d’économiser plus de 5 000 € par an dès le départ.
Selon le texte, la CER permettra d’économiser 900 € de factures pour le Pavillon des Sports, 2 250 € pour la Salle de l’Assemblée du Peuple, 850 € pour le QG paroissial, et verra les Pompiers locaux pouvoir réduire leurs dépenses énergétiques de 1 500 €. .
« Il s’agit d’une étape fondamentale dans la voie que nous voulons emprunter pour la transition énergétique au niveau local, impliquant les citoyens et les entreprises locales, tout en réduisant les coûts énergétiques pour chacun des membres du CER », a déclaré le président du conseil paroissial, Miguel Carneiro. .
Il a indiqué que le projet sera ensuite étendu aux entreprises et aux citoyens locaux, afin de « réduire leurs dépenses énergétiques et de rendre leur activité économique et leur vie quotidienne plus durables ».
Vila do Bispo CER doit être classée comme coopérative d’intérêt public, ce qui permettra « au conseil paroissial de fournir un soutien administratif à la CER, tout en permettant aux entités publiques et privées de coopérer, au nom de l’intérêt public et de la démocratie énergétique, dans la gestion d’un bien commun, l’énergie », indique le communiqué.
Le classement permettra également à des entités privées de rejoindre des entités publiques, pour « gérer en commun l’énergie de manière démocratique et sans se focaliser sur l’obtention d’un profit exclusif ».
Source : Lusa