Le Portugal a donné son feu vert aux voyages aériens non essentiels entre le Brésil et les États-Unis – et a supprimé l’obligation pour les voyageurs non vaccinés du Royaume-Uni de se mettre en quarantaine à leur arrivée dans ce pays.
Tous les visiteurs doivent faire à partir d’hier (jusqu’au 16 septembre) un certificat numérique européen Covid, ou la preuve d’un test PCR ou antigénique négatif (le premier effectué jusqu’à 72 heures avant l’embarquement, le second 48 heures).
Après le 16 septembre, en principe, la situation continuera.
La dépêche du gouvernement annonçant ce changement de politique indique qu’il peut être «révisé à tout moment», en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique du Portugal.
Le texte précise qu’ « à l’exception des deux pays mentionnés, les États membres de l’Union européenne et les pays associés à l’espace Schengen, le Royaume-Uni et les pays et régions administratives où la situation épidémiologique est conforme à la recommandation de l’UE 2020/912 du Conseil du 30 juin 2020 – dont la liste n’inclut plus Israël, Macédoine, Monténégro, Liban et Kosovo – seuls les déplacements essentiels sont autorisés pour les autres pays tiers ».
La quarantaine est toujours requise pour toute arrivée au Portugal en provenance d’Afrique du Sud, d’Inde ou du Népal.
La nouvelle, annoncée hier, a contribué en partie à apaiser l’AHP, l’Association des hôteliers portugais, qui a fait campagne pour l’acceptation des voyageurs entièrement vaccinés avec le vaccin AstraZeneca fabriqué en Inde (Covishield). Les autorités sanitaires de la DGS ont laissé entendre qu’elles reconnaîtraient le vaccin, mais rien d’officiel n’a été dit depuis. Cette dernière décision permet désormais aux personnes protégées par Covishield de venir au Portugal en vacances (ou pour toute autre raison) sur la base d’un test PCR ou antigénique négatif.