Dans ce qui est devenu un cas dramatique de fermeture de la porte de l’écurie après que le cheval se soit enfui, la police de la PJ retirerait activement des œuvres d’art du manoir du banquier fugitif João Rendeiro.
Certains articles de presse ont même suggéré que l’ensemble du contenu de la propriété – à l’exception d’un réfrigérateur, d’un lit et d’une cuisinière – pourrait être mis en fourrière, car les autorités veulent être perçues comme prenant au sérieux ce qu’elles considèrent comme une « contravention à la justice portugaise ».
Pour le moment, cependant, l’accent est simplement mis sur les œuvres d’art – dont un certain nombre semblent s’être égarées ou semblent avoir été « substituées » par de mauvaises contrefaçons.
Correio da Manhã explique que les différentes peintures et sculptures ont été (ou sont en train de l’être) confiées à une entreprise spécialisée qui sera chargée de les analyser pour vérifier leur authenticité.
CM dit « savoir que sur les 124 œuvres appréhendées (par le tribunal correctionnel de Lisbonne), 15 ont disparu. Il y en a aussi au moins trois dont les imitations sont si flagrantes que la PJ n’a aucun doute sur leur falsification ».
L’ordre d’appréhender les œuvres – qui faisaient déjà l’objet d’une saisie judiciaire, mais auparavant autorisées à rester sur place – est venu du juge Tânia Loureiro Gomes, le même juge qui a émis les mandats d’arrêt internationaux qui sont désormais en vigueur pour la détention de João Rendeiro. (qui a quitté le pays en possession de son propre passeport le mois dernier Cliquez ici).
CM ajoute qu’en tant que « fidèle dépositaire » des œuvres, l’épouse de M. Rendeiro, Maria Jesus, risque d’être citée pour le délit de « détournement de biens publics » (ou pour traduire littéralement : « détournement de biens publics ») – un délit qui peine de cinq ans de prison.
M. Rendeiro a ostensiblement quitté le Portugal afin de ne pas purger une peine de 10 ans de prison qui a épuisé les voies de recours (Cliquez ici), et pour éviter que d’autres personnes ne passent par le système.
Pendant ce temps, sa femme doit expliquer au tribunal les écarts qui peuvent être vérifiés dans l’inventaire des œuvres d’art.