Vendredi, des manifestations ont eu lieu à Seia, Coimbra, Porto, Lisbonne – et Londres – contre le projet de sanctionner l’exploitation minière au Portugal sur jusqu’à 25 % du territoire national.
Sous le slogan « Não às minas ! », un mouvement qui est un amalgame de plateformes a juré : « peu importe le résultat du théâtre électoral du 30, nous continuerons notre combat pour la vie ».
Dans un texte appelant à un rassemblement des protestations tout au long de l’après-midi, « l’Appel national » explique : « Le Portugal est saccagé ». Les zones sont soumises à « l’attaque la plus importante et la plus féroce de forces et d’intérêts qui cherchent à détruire nos collines et le mode de vie des personnes qui y vivent et y travaillent, et qui travaillent et prennent soin de la terre ».
Au Royaume-Uni, le London Mining Network a envoyé son soutien en disant à ses membres : « Sanctuaires naturels de faune, réserves de biosphère, zones protégées, zones touristiques et villes pleinement peuplées font partie du plan et seront les victimes de l’Eurofièvre de l’or blanc : le lithium. Or, le Lithium est en réalité utilisé pour camoufler l’extraction de plus de 30 minéraux sous le couvert d’une transition « verte et écologique ».
« Les Portugais rejettent ces projets car ils ne promettent que d’amener la destruction, la contamination, la pauvreté et la rareté de l’eau dans la logique « écologique » du capitalisme. Aujourd’hui, nous défendons la vie avec le Portugal et avec tous ceux qui luttent contre des projets extractivistes meurtriers dans leurs zones géographiques ».
Ici, étonnamment, les protestations ont été peu exposées, bien que Lusa ait produit un texte complet que certaines sources médiatiques ont repris dans son intégralité.
L’Observador en ligne était l’un d’entre eux – expliquant que le problème porte sur 14 contrats qui, selon le texte de l’appel national, ont été « signés après le veto du budget de l’État en octobre et la dissolution du parlement qui a suivi ».
Selon les différents groupes impliqués – Plataforma Minas Não, Greve Climática Estudantil, Extinction Rebellion, Lisboa Contra as Minas e Movimento Contra Mineração Beira Serra – les projets représentent un « écocide » qui n’affectera pas seulement les populations locales, mais « l’impact sur les bassins fluviaux et les sources d’eau à travers le pays ».
Les groupes sont tous actifs sur les médias sociaux – et l’exhortation commune dans les messages d’aujourd’hui est que les membres montrent leur antipathie à la stratégie minière du Portugal par le biais des urnes demain.
