« Pas besoin de 4e dose de vaccin Covid »

En quoi Expresso présente en exclusivité ce matin, la mise en ligne du journal proclame « Covid-19 : les spécialistes de la DGS garantie il y a pas besoin d’une 4ème dose de vaccin (à l’instant) ».

C’est un grand titre – pourtant, il “ne dit rien du tout »… d’autant plus que le paragraphe suivant ajoute : « Mais même ainsi, toutes les options continuent d’être évaluées. Selon les spécialistes, une perte importante d’immunité ou l’apparition d’un variant capable d’échapper aux défenses immunitaires sont des altérations qui pourraient justifier l’administration de plus de doses de vaccin… ».

Autrement dit, « jusqu’à preuve du contraire, le Portugal n’avancera pas avec l’administration d’une quatrième dose contre le Covid-19 pour la population générale, ni pour les plus âgés ».

Pour l’instant, les éventuels « rappels » (deuxièmes rappels/4e injections) seront limités aux personnes « sévèrement immunosupprimées, conformément à la recommandation de la DGS depuis la mi-février ».

Les spécialistes de la Commission technique des vaccins contre le Covid-19 « garantissent » qu’à l’heure actuelle “il n’y a aucun élément de la situation épidémiologique du pays qui justifie une modification de la stratégie définie et mise en place ». Autrement dit, il n’y a pas de bénéfice démontré à prendre une 4ème dose, dit le document – puis en poursuivant avec le paragraphe sur « toutes les options continuent d’être en cours d’évaluation ».

Le souci de toute cette « garantie » se présente sous deux formes : one, une récente étude allemande qui explique comment « La proportion de patients boostés dans les unités de soins intensifs augmente rapidement » (le lien fait passer le texte en anglais) ; et deuxième dans les nouvelles provenant de La France, qui a approuvé cette semaine une 4e dose pour les plus de 80 ans qui ont reçu leurs rappels il y a plus de trois mois (et montrent par conséquent maintenant une baisse de l’immunité).

Mais il y a aussi de l’espoir : Expresso souligne que une étude récente menée par des chercheurs du Centro Hospitalar do Médio Tejo a en fait conclu que « la réduction des anticorps, même jusqu’à zéro » peut être dénuée de sens.

L’immunité cellulaire reste élevée, insiste l’étude, et « pourra déclencher la production immédiate de nouvelles défenses face à une nouvelle exposition au virus ».

En d’autres termes, le « nombre croissant de patients boostés dans les unités de soins intensifs en Allemagne » peut ne pas être là car ils ne sont pas immunisés contre le SRAS-CoV-2 ; il peut s’agir davantage d’un cas d’âge/de comorbidités des patients.

natasha.donn@algarveresident.com

Share this story

PinIt
LinkedIn
Share
WhatsApp