Le président Marcelo adopte une nouvelle loi « en raison d’un soutien parlementaire écrasant ».
Hier, presque imperceptiblement, les conseils ont perdu leur pouvoir suprême d’empêcher l’implantation d’un aéroport dans leur région s’ils s’y opposaient.
Dans le tourbillon d’une signature présidentielle, le hold-up qui a empêché le gouvernement d’aller de l’avant avec l’idée extrêmement impopulaire d’un nouvel aéroport de Lisbonne à Montijo a été démonté.
Arrive dans une semaine quand l’accent était mis sur les milliardaires soupçonnés d’avoir fraudé le géant des télécoms Altice de centaines de millions d’euros/ quand feux de forêt en Grèce faisaient la une des journaux internationaux et quand des centaines de milliers de visiteurs a commencé à arriver pour la Journée mondiale de la jeunesse dans une semaine, le la nouvelle a été pratiquement ignorée. Mais ce que ça veut dire c’est que des collectivités locales menacées par des ambitions nationales auront beaucoup moins de pouvoir maintenant qu’ils n’en avaient dans le passé.
Le président Marcelo a expliqué son « approbation sans réserve » à la « très large majorité » qui a voté en sa faveur au parlement. Par là, il faisait référence aux socialistes du PS – qui ont la majorité absolue – soutenus par la CHEGA, écrit Lusa. Mais tous les autres principaux partis se sont soit abstenus (PSD/IL), soit ont voté contre (PCP/ Bloc de gauche).
Aux termes de la nouvelle loi, seul un veto de l’une des commissions de coordination et de développement régional pourrait faire échouer un plan gouvernementalpeu importe le nombre de personnes locales/ingénieurs/ écologistes peut être contre.
Maintenant le gouvernement n’a qu’à attendre les conclusions de la commission technique mis en place pour étudier les différentes options pour le nouvel aéroport de Lisbonne, avant de prendre sa décision.
Il faut dire que les objections qui ont contrecarré le projet initial d’installation d’un aéroport à Montijo provenaient de conséquences probables sur la santé/le bien-être des citoyens qui n’ont jamais été contestés.