Musique et cinéma à la forteresse de Sagres et à l’ermitage de Guadalupe

La Direction culturelle régionale de l’Algarve (DRCAlg) a deux autres événements culturels programmés dans les monuments régionaux ce mois-ci. Le premier est un récital de chant lyrique et d’accordéon à l’Ermida de Nossa Senhora de Guadalupe (Vila do Bispo). L’autre est une séance de cinéma du cycle « Libertar a Memória » (Libérer la mémoire) à la Forteresse de Sagres.

Le récital d’accordéon et de chant lyrique, avec le musicien Gonçalo Pescada et la soprano Carla Pontes, aura lieu samedi prochain, 12 aoûtà 17:00 au Ermida de Nossa Senhora de Guadalupe. Les musiciens interpréteront des œuvres de compositeurs tels que JS Bach, Caccini, Gershwin et Astor Piazzolla, ainsi que des œuvres des compositeurs portugais Zeca Afonso, Ferrer Trindade, Frederico Valério et Carlos Paredes.

L’entrée est gratuite, mais une réservation préalable est nécessaire par e-mail à [email protected] ou téléphone portable 919518292.

Sur 26 août à 17:30, Forteresse de Sagres accueille la troisième session du cycle cinématographique « Libertar a Memória », promu par la Cineclube de Faro. Je ne suis pas ton noir (2016, France/USA, DOC, 1h33min M/12), du réalisateur Raoul Peck, a été choisi par la commissaire Suzano Costa pour cette session à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition (23 août).

Le documentaire du cinéaste haïtien Raoul Peck était basé sur le livre inachevé Souviens-toi de cette maison de l’écrivain James Baldwin (1924 – 1987) et dépeint les conflits raciaux aux États-Unis d’Amérique depuis les meurtres des trois principaux leaders historiques noirs : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King.

« Le cycle « Libérer la mémoire » aborde des questions telles que la (dé)colonisation, l’esclavage, la ségrégation sociale, les lieux et les identités dans une pluralité de perspectives et de visions. Bien qu’ayant des parcours personnels et professionnels différents, les commissaires invités ont en commun l’origine directe ou familiale de territoires touchés par la colonisation. Ils sont liés entre eux par l’étude, la pensée, la culture et l’action dans les thèmes de la mémoire et du post-colonialisme et ses conséquences encore présentes. Le projet est artistiquement coordonné et organisé par Luísa Baptista et techniquement produit par Pedro Mesquita », explique le DRCAlg.

Pour compléter les expositions, certaines publications organisées par Marta Tecla et le projet Buala seront également disponibles. L’entrée est gratuite, sous réserve d’inscription préalable par mail : [email protected]

Le cycle cinéma fait partie du programme DiVaM – Promotion et Valorisation des Monuments –moi sur le thème « Patrimoine (in)confortable », disponible en ligne.

Share this story

PinIt
LinkedIn
Share
WhatsApp