Mars est le mois de la sensibilisation au cancer de l’intestin

Mars est le mois de la sensibilisation au cancer de l’intestin. En Europe, 500 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, associés à plus de 240 000 décès par an. Au Portugal, les données les plus récentes font état de plus de 10 000 cas chaque année et de plus de 4 200 décès.

Ce sont des chiffres auxquels personne ne peut rester indifférent et qui nous ont fait pointer certaines situations qui méritent d’être clarifiées.

Dans la plupart des cas, le cancer colorectal commence par une altération des cellules de la paroi de l’intestin, où la multiplication cellulaire désorganisée forme de petites tumeurs ou polypes bénins (non cancéreux).

Les polypes sont des saillies tissulaires sur la paroi abdominale et, à mesure qu’ils grossissent, ils peuvent devenir des tumeurs malignes (cancer).

Cette transformation est héréditaire et/ou spontanée et dérive d’altérations/mutations des gènes qui contrôlent les cellules.

Rappelez-vous les signaux à surveiller :

  • ▪ Changement persistant des habitudes intestinales, constipation ou diarrhée (ou une alternance des deux), sans raison apparente, et/ou selles très foncées.
    ▪ Perte de sang du rectum/anus ou mélangé avec les selles lorsqu’il n’y a pas d’irritation, de douleur ou de démangeaison.
    ▪ Une sensation que l’intestin ne se vide pas complètement.
    ▪ Douleur intense ou gêne abdominale, sans explication apparente.
    ▪ Fatigue et perte de poids sans raison apparente.

Il est important de se rappeler que la plupart des symptômes mentionnés ci-dessus n’impliquent pas une maladie oncologique. Cependant, si vous rencontrez l’un d’entre eux, vous devriez consulter votre médecin.
En plus de ces symptômes, soyez conscient des facteurs de risque suivants :

  • ▪ Antécédents familiaux. Avez-vous eu des parents directs atteints d’un cancer colorectal ? Si oui, saviez-vous que cela augmente la probabilité de développer la maladie ?
    ▪ Âge. La probabilité d’avoir un cancer colorectal augmente avec l’âge, 90% des cas sont diagnostiqués chez des personnes de plus de 50 ans.
    ▪ Altérations génétiques. 2% des diagnostics de cancer colorectal sont dérivés de mutations génétiques dues à des modifications du gène HPNCC et 1% de l’APC.
    ▪ Maladies intestinales inflammatoires. Les personnes ayant des antécédents de maladie inflammatoire de l’intestin (colite ulcéreuse et maladie de Crohn) courent un risque accru de développer un cancer colorectal.
    ▪ Obésité. Des études cliniques ont prouvé que l’obésité est directement liée au cancer colorectal.
    ▪ Mode de vie. Régimes riches en graisses, aliments frits, sucre, viande rouge, viande transformée et pauvres en fruits, légumineuses et légumes ; boissons alcoolisées excessives; fumeur; mode de vie sédentaire sont toutes des habitudes à haut risque.

Pour détecter des polypes, des tumeurs ou des situations anormales du côlon et du rectum, les méthodes de dépistage suivantes sont utilisées :

  • ▪ La coloscopie totale, examen très efficace et considéré comme la méthode de dépistage idéale. Une coloscopie permet l’ablation des polypes lors de l’examen, et actuellement elle est toujours réalisée sous sédation.
    ▪ La sigmoïdoscopie ou la fibrosigmoïdoscopie sont aussi des examens de dépistage, mais ils sont plus limités car ils ne permettent que l’observation de l’intérieur du rectum et du sigmoïde.

Enfin, soyez attentifs et n’oubliez pas la devise : « La prévention et le dépistage sauvent des vies ».

Article soumis par le Groupe HPA

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