Luís Monténégro, leader du Parti social-démocrate portugais, a appelé aujourd’hui à un pacte national pour la santé, impliquant le gouvernement, les partis et l’État, les secteurs sociaux et privés, pour mettre fin à « l’hypocrisie » selon laquelle le service de santé du SNS est apparemment ferme et fort, quand c’est en fait « fragile et incohérent ». A la fin de son audience avec le Président Marcelo, M. Monténégro a souligné que « le secteur de la santé a besoin d’une approche forte avec une dimension stratégique et structurelle. Nous avons besoin d’un pacte national de santé au Portugal, impliquant le gouvernement, les partis politiques et tous les secteurs d’activité, publics, privés et sociaux », a-t-il déclaré. « Nous devons dire la vérité et ne pas créer un manque d’attente et éviter que le ministre de la Santé apparaisse comme directeur exécutif et que le directeur exécutif se présente comme ministre de la Santé », a-t-il déclaré, trouvant étrange que Fernando Araújo (PDG de la direction exécutive) et Manuel Pizarro (ministre de la santé) a eu deux entretiens consécutifs au cours desquels, estime-t-il, « ils se sont immiscés dans les responsabilités de chacun » (il s’agit d’une situation ou beaucoup ont prédit quand le nouveau niveau de gestion au sein des services de santé a été créé…)
L’opposition veut un pacte sur les services de santé avec l’État, les partis et d’autres secteurs
