Les socialistes démentent le financement irrégulier des partis

Les perquisitions à l’hôtel de ville semblent avoir été liées à des soupçons de financement illicite.

Le Parti socialiste PS au pouvoir au Portugal a « catégoriquement » nié avoir reçu un soutien financier ou matériel de la part d’entreprises, soulignant que les dons collectés par le parti sont enregistrés, identifiés et soumis à l’Entité des Comptes et des Financements Politiques.

La position a été rendue publique par la direction des socialistes dans un tweet évoquant « des nouvelles parues dans les médias ».

Cette nouvelle est la fureur déclenchée par perquisitions à la mairie de Lisbonne mardi.

Selon les informations télévisées de SIC aujourd’hui, le les enquêteurs soupçonnent un « stratagème » qui impliquait « collecter des fonds par le biais de travaux publics grâce à des pots-de-vin d’entreprises de construction ».

Également mis en évidence dans ce prétendu schéma est l‘ancien chef de l’urbanisme de Lisbonne, Manuel Salgado (cousin de l’ancien patron du BES de tout ce Ricardo Salgado).

Mais le parti PS affirme catégoriquement qu’il n’a pas reçu de soutien financier ou matériel des entreprises.

Selon la loi, seuls les dons de particuliers, dûment identifiés, sont admis », indique le tweet du parti.

Le parti a également précisé que « les dons effectués sont enregistrés et identifiés dans les comptes officiels du parti, déposés auprès de l’Entité des comptes et des financements politiques ».

« Le PS rejette catégoriquement les allégations de financement hors du strict cadre légal ».

Dans le même temps, Fernando Medina a convoqué une conférence de presse pour dire aux journalistes qu’il a une conscience « absolument claire et tranquille.

« J’ai demandé au Procureur général de la République (PGR) d’être entendu dans l’enquête qui existe pour apporter toutes les précisions nécessaires. N’ayant à ce jour été appelé à aucune instance, dont j’ignore, je me tiens à la disposition du ministère public (MP) pour être entendu de la manière et au moment que le ministère public jugera opportuns », il a souligné, répétant « à plusieurs reprises », selon SIC, qu’il n’avait « aucune connaissance de l’enquête ».

natasha.donn@portugalresident.com

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