Le ministre portugais de la Santé a admis vendredi qu’il existe un risque de fermeture de certains services d’urgences hospitalières en raison du refus des médecins d’effectuer des heures supplémentaires, mais a assuré qu’il travaillait pour garantir le fonctionnement normal de ces services.
La Fédération nationale des médecins (FNAM) a averti aujourd’hui que « les épisodes dramatiques s’accumulent, avec plus de deux douzaines d’hôpitaux risquant de se retrouver sans service d’accidentologie et d’urgences », avec plus de 1 500 médecins à travers le pays ayant déposé des déclarations exprimant leur refus de travailler plus que la limite légale de 150 heures supplémentaires par an.