Les plans du gouvernement pour résoudre la crise du logement « fonctionneront » – chef du conseil métropolitain

Accélèrera les fonds du PRR « pour devenir réels ».

La chef du Conseil métropolitain de Lisbonne, Carla Tavares, a défendu aujourd’hui les mesures annoncées par le gouvernement du Parti socialiste pour répondre à la crise du logement – ​​soulignant qu’elles le feront « ider à augmenter l’offre, soutenir les familles et lutter contre la spéculation immobilière ».

Avec tant de « colère » dans l’air des associations professionnelles/groupes représentant les investisseursMme Tavares – également maire d’Amadora – a souligné que les mesures sont, en fait, destinés principalement à aider les familles.

« Le temps nous dira s’ils sont suffisants ou non. Mais, immédiatement, nous avons plus d’instruments pour mettre plus de maisons sur le marché locatif, pour lutter contre la spéculation, pour soutenir les familles, pour simplifier les processus d’octroi de licences. Les autorités locales se retrouvent également avec des instruments qui leur permettent d’augmenter l’offre de propriétés pour le logement », a-t-elle déclaré à Lusa.

Les mesures d’une valeur de 900 millions d’euros qui composent le programme gouvernemental « Plus de logements » sont, comme l’a expliqué le Premier ministre, en cinq volets :

  • augmenter l’offre de biens à usage d’habitation,
  • simplifier les processus d’octroi de licences,
  • augmenter le nombre de logements sur le marché locatif,
  • combattre la spéculation
  • protéger les familles.

Dans l’esprit de Carla Tavares, le paquet « permet des mesures plus musclées », aide à mettre en pratique les mesures prévues dans la « stratégies locales de logement » et accélère les processus bureaucratiques.

« Ce sont aussi des instruments facilitants pour les communes et pour que la rapidité des processus d’exécution du PRR (Programme pour la Relance et la Résilience) devienne effectivement réelle et que nous puissions ici, les 18 collectivités ensemble, trouver également des moyens d’aider à simplifier et faciliter tous ces processus de PRR », a-t-elle soutenu.

Mme Tavares a également souligné le fait que les mesures annoncées prévoient la disponibilité sur le marché locatif de maisons vacantes – qui dans le cas de la zone métropolitaine de Lisbonne (AML), nombre 160 000 – et un moyen de « rassurer les propriétaires ».

« Réglementer le marché locatif, encourager et rassurer les propriétaires pour qu’ils prennent confiance eux aussi, dans une participation collective de l’Etat central et de l’Etat local, en matière de logement, nous apparaît comme un instrument important. Nous espérons qu’il nous permettra de trouver et d’optimiser les logements disponibles sur le marché à des fins d’habitation. Et il y a, en effet, beaucoup de logements disponibles, même parce que la valeur du logement n’est pas souvent la même que celle du logement, du logement », a-t-elle souligné.

Concernant les mesures prévues pour limiter l’hébergement touristique local (AL/ alojamento local), le maire a défendu la nécessité de réglementer cette activité, arguant que c’est une période « absolument exceptionnelle ».

Selon le Premier ministre, la délivrance de nouvelles licences d’hébergement touristique local « sera interdite », à l’exception des hébergements ruraux dans les communes de l’intérieur du pays, où ils pourraient dynamiser l’économie locale.

Les licences actuelles « feront l’objet d’une réévaluation en 2030 » et, après cette date, périodiquement, tous les cinq ans.

« Le logement AL ne peut pas conduire à obliger les personnes à quitter souvent leur zone de résidence, en raison d’un augmentation exponentielle des loyers. Je considère donc positivement le fait que l’hébergement touristique local est plus réglementé à un moment absolument exceptionnel. Lorsque nous sommes confrontés à des défis différents, nous devons également agir différemmenty », a-t-elle justifié.

Interrogé sur le fait que ces des mesures pourraient mettre en péril le tourisme dans la région de Lisbonnea répliqué Carla Tavares, rappelant que la région a « une excellente offre d’hôtels ».

« Nous avons, heureusement, une excellente gamme d’hôtels dans cette zone métropolitaine. Le tourisme est très important, naturellement, comme facteur économique et de développement pour le pays, mais le tourisme ne peut prévaloir sur les droits des personnes Et un droit essentiel qui est le droit au logement ».

C’est la pierre angulaire de l’approche du gouvernement et cela fait partie du mantra de la gauche de l’époque.

Mariana Mortágua, députée du Bloco de Esquerda, qui devrait prendre la relève en tant que coordinatrice Catarina Martins quitte son poste lors du prochain congrès du parti, a déclaré plus tôt ce mois-ci : « Le droit de propriété ne peut être placé au-dessus de l’autre droit, qui est le droit au logement ».

Source : Lusa/Expresso

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