Les ONG saluent la pression massive pour transformer les zones humides côtières de l’Algarve en réserve naturelle

Suite à la réaction peu enthousiaste de la banque Millennium BCP à l’annonce que les zones humides de l’arrondissement de Silves sont sur le point d’être déclarées réserve naturelle, huit ONG ont salué la situation, déclarant qu’elle constituera sans aucun doute « un gain économique et social », non seulement pour Silves, mais aussi pour les municipalités voisines.

Les huit – A Rocha, Almargem, Vita Nativa, LPN, SP Botânica, SPEA et ZERO – font campagne depuis des années pour préserver la bande de terre de 400 hectares, à cheval sur les zones marécageuses autour des ruisseaux Espiche et Alcantarilha ainsi que la zone humide d’observation des oiseaux Lagoa dos Salgados. Leur conviction est que le statut de réserve naturelle alimentera le tourisme de nature tout au long de l’année en Algarve – « un produit de haute qualité touristique » qui contribuera à créer des emplois stables (par opposition aux emplois saisonniers).

Protéger ce qui est l’une des dernières zones côtières « intactes » de la région est dans l’intérêt de tous, concluent les ONG, et donc chacun devrait être appelé à participer à son avenir.

Un exercice de participation publique à cet égard s’est achevé récemment avec plus de 800 commentaires – la majorité d’entre eux soutenant sans réserve le plan ; La municipalité de Silves a déjà inscrit la réserve dans son nouveau plan d’urbanisme (Cliquez ici) et 32 ​​organisations étrangères vouées à la protection des oiseaux migrateurs lui ont donné leur aval.

La seule mouche dans la pommade – très probablement « swattable » – est la menace de Millennium BCP (qui a hérité d’un ancien projet de station touristique à haute densité sur le site, et estime qu’il devrait être « compensé » pour sa « perte ») .

natasha.donn@algarveresident.com

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