Le combo infection / vaccin est désormais classé comme moyen de « super immunité ».
Avec prise de rappels saisonniers recevant un enthousiasme assez terneles histoires dans les médias ont bougé bien loin des premiers jours du message « sûr et efficace » des autorités.
Il est maintenant largement admis que le les vaccins ne sont pas aussi efficaces qu’on le prétendait à l’origine – ni aussi sûr.
Donc une nouvelle campagne marketing. Les messages sont maintenant que immunité conférée par une combinaison d’infections (ce qu’il est désormais admis vient que l’on soit vacciné ou non…) et vaccination donne un « super immunité » ou plutôt « immunité hybride ».
Fini les études qui ont trouvé l’infection naturelle a donné une réponse immunitaire beaucoup plus robuste ; maintenant il y a un multitude de nouvelles recherches pour montrer les avantages de poursuivre le programme de vaccination (qui n’a pas arrêté la transmission).
Au Portugal, où des millions de vaccins ont dû être détruits car ils ont atteint la fin de leur durée de vie sans preneurs l’agence de presse Lusa rapporte que « l’idée qu’il est conseillé de se vacciner même après avoir été infecté par le Covid-19 se renforce, selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé ».
L’étude suggère que « l’immunité hybride (…) reste à des niveaux très élevés même après un an », indique l’agence de presse d’Etat. Cela conduit à la « conclusion que ce l’immunité hybride offre une plus grande protection que celle développée par le simple passage de la maladie ».
La nouvelle étude est basée sur 26 enquêtes dit Lusa – et a constaté qu’après un an avec l’immunité hybride, un patient a 95 % de chances en moins de développer des formes graves de la maladie nécessitant une hospitalisation.
Selon les enquêtes, ce pourcentage tombe à 75% avec la « simple immunité » (personnes non vaccinées ayant déjà été infectées par le Covid).
Il n’y a pas de pourcentage donné pour les personnes vaccinées non infectées auparavant – plusieurs centaines d’entre eux sont morts de Covid depuis qu’ils ont été vaccinés – mais les enquêteurs affirment que ceux qui ont « super immunité » avoir un 42 % de chances de ne pas être infecté à nouveau tandis que ceux avec « simple immunité » avoir seulement 25% de chance.
L’histoire de Lusa, reprise textuellement par les médias nationaux, se termine par le rappel que « le Covid-19 est considéré comme une urgence de santé publique internationale depuis le 30 janvier 2020 et une pandémie depuis mars de la même année ».
Ainsi, le bonne nouvelle récente, de l’OMS, suggérant que la fin de la pandémie était en vue, semble avoir suivi le chemin des études qui ont trouvé que l’immunité naturelle offrait une protection plus forte que les vaccins à ARNm qui offrent une protection de quelques mois seulement.
Encore plus curieux, peut-être, est le fait que Lusa porte cette histoire maintenant, en 2023, (laissant croire qu’elle est « nouvelle ») lorsqu’une recherche rapide en ligne voit la théorie du combo « super immunité » remonte à près d’un an.