Les hôpitaux publics de l’Algarve reçoivent six patients Covid-19 d’autres régions portugaises, a confirmé le Centre hospitalier universitaire de l’Algarve (CHUA).
L’objectif est d’atténuer la pression que ressentent certains hôpitaux au Portugal en raison du nombre croissant de personnes atteintes de Covid-19 nécessitant une assistance hospitalière – une tendance qui ne se fait pas sentir en Algarve.
« Nous avons pu réduire le nombre de personnes hospitalisées », a déclaré Paulo Neves, membre du conseil d’administration du CHUA, à CNN Portugal, ajoutant que les hôpitaux d’autres régions du Portugal sont toutefois confrontés à plus de pression.
Neves a ajouté que l’ouverture à accueillir des patients d’autres régions résulte d’un « réseau structuré » au sein du service national de santé (SNS).
Le patron du CHUA a également déclaré que le même type de soutien avait déjà été fourni l’année dernière, et a souligné que le fait que certains hôpitaux soient à nouveau sous pression est un signe que la pandémie « n’est pas complètement terminée ».
« Il y a encore des cas où les gens ont besoin d’une assistance hospitalière », a-t-il déclaré.
Bien que l’Algarve n’ait peut-être pas un grand nombre de patients Covid-19 nécessitant actuellement un traitement hospitalier, la vérité est que les hôpitaux publics de la région regorgent néanmoins de patients non-Covid (Cliquez ici).
Afin de faire face à l’afflux de patients, la direction de l’hôpital a eu recours aux services d’hôpitaux privés pour trouver un lit d’hôpital pour toute personne dans le besoin. « Nous avons 60 patients non-Covid hospitalisés dans ces circonstances », a déclaré Neves au journal Público la semaine dernière.
La raison semble être que la variante Omicron du virus SARS-CoV-2 – qui se propagerait plus facilement – est beaucoup moins répandue en Algarve, représentant à peine 1% des cas environ, selon les dernières données révélées par le National Institut de santé Doutor Ricardo Jorge.
