Le Centre Hospitalier Universitaire de l’Algarve (CHUA) demande aux médecins et infirmiers des hôpitaux publics de la région de se porter volontaires suspendre ou reporter les vacances qu’ils ont prévues jusqu’au 30 septembre.
La raison est d’éviter ce qui serait un manque potentiellement catastrophique de professionnels de la santé dans les hôpitaux publics de l’Algarve pendant la saison estivale chargée quand le la population de la région peut passer de 500 000 à 1,5 million.
Les professionnels de la santé qui acceptent l’offre seront payé trois fois plus pendant le temps où ils travailleront au lieu de profiter de leurs vacances prévues. Ils gagneront également 50% supplémentaires pour chaque heure travaillée dans une unité A&E, dans le but de compenser les inconvénients causés par le report de leurs vacances à la dernière minute.
« La date limite pour s’inscrire volontairement est jusqu’à mardi prochain et nous avons déjà des personnes intéressées, à savoir des infirmières », a déclaré la présidente du conseil d’administration du CHUA, Ana Varges Gomes. FST radio.
Les médecins sont cependant plus difficiles à convaincre.
« Je pense qu’ils réfléchissent également à ce qui est le plus intéressant pour eux », a déclaré Gomes.
Journal de Notícias a présenté le sujet sur sa couverture ce matin, citant un document du 8 juillet dans lequel le CHUA a présenté l’idée aux professionnels de la santé.
Dans le document, le CHUA indique qu’il y a eu une « augmentation incessante de la demande de soins hospitaliers en Algarve » dans toutes ses unités, en particulier A&E.
Le plus inquiétant, selon le conseil d’administration de l’hôpital, c’est que le pic de l’été n’a même pas encore commencé.
Néanmoins, les lits d’hôpitaux disponibles deviennent une denrée de plus en plus rare et même les efforts conjoints de plusieurs institutions n’ont pas suffi à résoudre le problème.
Le CHUA ajoute que la proposition faite aux professionnels de santé de reporter leurs congés d’été vise à éviter que les hôpitaux publics ne deviennent (entièrement) incapables de répondre aux besoins de la région.
Par Michel Bruxo
michael.bruxo@portugalresident.com