Les étudiants demandent « plus de bourses ; plus de soutien social »

L’Association académique de Lisbonne défend l’augmentation du financement de l’enseignement supérieur.

À l’approche d’une nouvelle année universitaire, l’Association académique de Lisbonne (AAL) demande une augmentation du financement de l’enseignement supérieur et des changements pour permettre à plus d’étudiants d’avoir des bourses, plus de soutien social pour les cantines universitaires et plus de chambres à des prix contrôlés.

Diogo Martinho Henriques, président de l’AAL, qui représente environ 100 000 étudiants du Grand Lisbonne, a averti aujourd’hui de la nécessité de réformer le financement des établissements d’enseignement supérieur (EES) pour répondre aux besoins des étudiants.

« Le système éducatif ne peut pas continuer à être le parent pauvre de notre société, car c’est à travers ce système que le pays grandit et se développe », a-t-il déclaré à Lusa.

Selon AAL, il y a « cas critiques qui vont du manque de matériel de soutien pédagogique, des problèmes d’infrastructure au manque d’investissement dans la recherche », mais il y a aussi un manque de réponses aux « problèmes de santé mentale qui grandissent de jour en jour ».

L’association a donc formulé diverses propositions :

« Modification du seuil d’éligibilité dans l’attribution des bourses d’études supérieures, définir des critères qui tiennent compte de la réalité des étudiants afin d’augmenter le nombre d’étudiants éligibles et ainsi réduire les inégalités » est la pierre angulaire des dispositifs.

Diogo Martins Henriques demande également un renforcement du financement des EES qui, avec le Plan national d’hébergement dans l’enseignement supérieur, « permettrait un égal accès à l’enseignement supérieur. »

« Favoriser le financement de programmes d’innovation et de développement pédagogiques afin qu’en parallèle, ils permettent d’investir dans la rénovation des infrastructures et l’acquisition de matériel scolaire » est une autre ambition.

L’AAL accuse les gouvernements successifs de « sous-financement de l’enseignement supérieur » notant qu’au cours de la dernière décennie, le renforcement n’était « que de 17% », c’est-à-dire « inférieur à l’inflation ».

La poussée d’AAL intervient alors que le gouvernement révèle place sur cours d’enseignement supérieur y compris celles destinées aux étudiants de plus de 23 ans, viennent à un total de 75 676 cette année.

Matériau source : LUSA

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