Le vol de cuivre a provoqué l’explosion d’Amadora

Les autorités sont convaincues qu’un voleur de cuivre (ou des voleurs) sont à l’origine de l’explosion dévastatrice qui déchiré un immeuble d’appartements Amadora plus tôt cette semaine blessant 16 personnes (dont six pompiers et un grièvement).

La question est maintenant de savoir comment trouver le voleur/les voleurs.

L’enquête peut être en mesure de travailler avec des images CCTV. Aucun rapport n’a encore expliqué.

Mais la cause de l’incident qui a laissé 39 personnes « sans abri » et ont causé de graves problèmes au réseau de distribution de gaz dans les bâtiments voisins sans parler des différentes voitures garées, semble clair : une vanne en cuivre dans le compteur de gaz de l’immeuble avait été retirée.

Il a dû être retiré peu de temps avant l’explosion (cela réduit donc le délai sur lequel les enquêteurs doivent se concentrer).

CM décrit un ouvrier étant entré dans l’immeuble à 8h du matin pour travailler au 6e étage. C’était à 10 heures qu’il sentait « une forte odeur de gaz » et est allé au compteur de gaz pour fermer la soupape de sécurité.

« Mais il ne l’a pas trouvé », dit le journal. L’homme a ensuite averti un résident du 5ème étage et ensemble, ils ont fait du porte-à-porte pour alerter les autres, car les autorités ont également été informées.

A 11h, les pompiers sont arrivés. Ils empruntèrent les escaliers pour atteindre l’étage où l’odeur de gaz était la plus intense. Mais à un certain moment après leur arrivée, quelqu’un a « activé l’ascenseur ».

Selon CM, cela a enflammé le gaz qui s’était échappé (à ce moment-là probablement pendant la meilleure partie de deux heures) et s’était accumulé dans la cage d’ascenseur.

La personne la plus blessée, João Dias, pompier de 25 ans a été projeté « vers le puits de l’ascenseur, tombant du 6e étage au 2e », précise le journal.

Il a subi de multiples fractures et est soigné à l’hôpital.

Un deuxième pompier est également hospitalisé pour un traumatisme crânien présumé.

Pour le reste, pour le moment, la plupart des personnes sans abri sont hébergées par leur famille/amis. Huit ont été provisoirement hébergés dans un foyer local.

Il est impossible pour aucun d’entre eux de rentrer chez eux car ce n’est tout simplement pas sûr. Pas plus tard qu’hier, les pompiers ont été appelés dans deux immeubles voisins car eux aussi avaient commencé à sentir le gaz.

Selon CM, l’ensemble du réseau gazier de la région a peut-être été compromis.

Quelle que soit la situation, pour les habitants de l’immeuble, un retour à la normale ne devrait pas intervenir avant des mois, prévient le journal.

natasha.donn@algarveresident.com

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