Je n’aurais jamais pensé voir le jour où je dédierais cette chronique à un vin sans alcool, mais à Noël, le distributeur (Prime Wine) m’a envoyé une bouteille de ces bulles roses Wild Idol pour essayer.
J’ai décidé de laisser cela jusqu’au 1er janvier, le premier jour de ce qui est mon tout premier « janvier sec ».
J’ai sauté le bouchon le jour de l’An et la première chose que j’ai à dire à propos de ce « vin », c’est qu’il est très spécial.
La boîte, non illustrée ici, convient à quelque chose de très luxueux et je suppose qu’elle coûte autant à fabriquer ou probablement plus que la bouteille et son contenu. Ceci, cependant, ajoute au sentiment d’occasion, surtout s’il est offert en cadeau.
Le prix est en effet très proche de celui d’un champagne grand public. Il était en vente chez Apolónia à Noël et, me dit-on, il s’est vendu au magasin Almancil. Mais je peux confirmer qu’au moment d’écrire ces lignes, il y avait encore des bouteilles chez Apolónia Lagoa, ou il peut être acheté directement auprès de Prime Wine.
La première chose qui m’a frappé après l’avoir versé, c’est une mousse décente dans le verre qui se dépose en une belle bulle fine et persistante. Ceci, bien sûr, a été réalisé par carbonisation par opposition à la méthode de mousseux naturel du champagne et d’autres vrais vins mousseux, et il est clair que beaucoup de soin et de compétence ont été employés pour y parvenir.
Puis, au nez, ce sont des notes de fraises et de pêches qui viennent en tête et des arômes vineux inattendus qui, en fouillant dans les ingrédients utilisés pour le faire, se révèlent être le résultat de l’ajout d’une touche de vinaigre de vin au jus. , qui équilibre également la douceur naturelle des raisins non fermentés.
En bouche, on retrouve une touche de douceur résiduelle, mais les bulles assurent une sensation générale de sécheresse. Contrairement à tout autre vin sans alcool que j’ai jamais essayé, c’est une boisson très agréable à savourer dans le verre et bien adaptée pour accompagner la nourriture. En fait, j’entends dire qu’il sera bientôt ajouté à la carte des vins d’au moins un des restaurants étoilés Michelin de l’Algarve et, au Royaume-Uni, on peut le trouver chez Harrods et Selfridges ainsi que dans de nombreux grands restaurants et hôtels. y compris les goûts de The Ivy et The Dorchester.
Le “vin” est fabriqué par une cave britannique et par des vignerons britanniques, mais en fait produit en Allemagne. Il existe aussi une version blanche de Wild Idol qui, me dit-on, est légèrement plus sucrée que le rosé. Quant au prix, eh bien, autour de la barre des 30 €, je ne peux pas dire que le plaisir de boire soit à la hauteur d’un vin effervescent de même prix, mais là n’est pas la question.
Si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas boire d’alcool, cela se rapproche le plus possible d’une coupe de champagne. Et en supposant que je réussisse moi-même à boucler mon mois de janvier sec, je paierai volontiers le prix d’une bouteille pour trinquer à mon abstinence de fin de mois. Bonne année à tous!