Le rallye « 48 Heures Alentejo » fête ses 28 ans

Quoi de mieux qu’un rallye automobile prestigieux pour partager sa passion avec des personnes partageant les mêmes idées tout en se faisant de nouveaux amis ?

Le rallye de mi-octobre (13-15 octobre) qui s’est déroulé récemment dans l’Alentejo en a fourni l’occasion, réunissant pas moins d’une grande variété de 127 voitures classiques.

Maintenant dans son 28ème Cette année-là, les « 48 Horas Alentejo » ont présenté un grand nombre de voitures de collection pour le plus grand plaisir des habitants des villes où les véhicules étaient exposés lors des escales du week-end.

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Les marques britanniques et européennes étaient bien représentées aux côtés des marques américaines, japonaises, suédoises et même portugaises (UMM 1989), dont beaucoup sont rarement vues sur la voie publique de nos jours.

Le plus collectionnable était une Ferrari 250 SWB de 1960, rare et alléchante, avec conduite à droite, et la plus ancienne était un roadster Ford modèle A de 1931.

Mais celle qui est allée le plus loin était indéniablement une Mercedes 220S de 1957 venue de Nouvelle-Zélande. Elizabeth et Fred Smits, les propriétaires globe-trotters, étaient très heureux d’y participer avant de partir au Maroc pour leur tour du monde.

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Photos: BERNARDO LUCIO

Organisé conjointement par « Portugal Classic » et le « Club Português de Automoveis Antigos », ce rassemblement annuel en octobre vise systématiquement à promouvoir l’Alentejo dans son calendrier d’événements sociaux, culturels et sportifs. Cet objectif ne serait pas possible sans le soutien du bureau régional Turismo do Alentejo e Ribatejo et de six mairies où ont eu lieu les escales : Beja, Alvito, Moura, Portel, Serpa et Vidigueira. Parmi les sponsors tout aussi indispensables figuraient Porsche et Raposeira qui ont contribué ensemble au prestige de l’événement.

Le point de départ du rallye était vendredi à Beja où les équipages étaient basés pour les deux nuits dans trois hôtels. Les participants ont été accueillis à l’hôtel Beja Parque avec une coupe de vin mousseux Raposeira.

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Une plaque du rallye, un roadbook, un programme détaillé et des informations touristiques ont également été remis à chaque équipage ainsi que des cartes d’identité et des polos personnalisés pour chacun.

Le pilotage s’est déroulé sur la voie publique et, afin de satisfaire les goûts de chacun, les équipages avaient le choix entre une formule compétitive avec classement en 20 étapes chronométrées ou une formule touristique pour satisfaire ceux qui souhaitent admirer le paysage à un rythme plus tranquille.

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Ce soir-là, une réception et un dîner ont eu lieu à la base aérienne de Beja où le concessionnaire Porsche José Barros Rodrigues a présenté son dernier livre sur une marque portugaise, Marlei. Des livres ont ensuite été gracieusement offerts à tous les équipages.

Le samedi, au programme, des visites à Serpa et Moura où le déjeuner a été servi, suivies de deux visites en bateau du barrage d’Alqueva (depuis la marina d’Amieira) pour les 285 participants. La dégustation de vins à la Casa das Talhas à Vidigueira était la dernière étape avant de retourner à Beja pour le dîner au couvent de la Pousada.

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Dimanche, la dernière des quatre étapes du week-end comprenait une dégustation de raisins à Vale da Rosa avant de traverser le barrage d’Odivelas. Le déjeuner était programmé à la Pousada Castelo de Alvito une fois la remise des prix terminée. Un couple brésilien, Evandro et Adriana Gueiros, a pris 1St place dans la classe compétition.

Pour citer l’organisateur Luís Brito, si l’on veut que les rallyes se poursuivent à l’avenir, les propriétaires de voitures classiques doivent anticiper dès aujourd’hui en permettant à la jeune génération d’y participer. Luís insiste sur la nécessité pour les familles de permettre à leurs enfants de conduire leurs voitures classiques comme le meilleur moyen de transmettre leur passion.

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D’après mon expérience personnelle, l’aspect investissement de l’achat d’un véhicule classique ou d’une voiture de sport n’est pas à négliger. Depuis 1980, j’ai possédé de nombreuses voitures de sport, ce qui m’a permis de nouer encore plus d’amitiés dans le monde entier.

Une voiture de collection n’est pas nécessairement un investissement lourd et quel meilleur exemple que la Lancia Fulvia de 1972 de Victor Júlio qui a participé. Ce modèle, IMO, continue de proposer l’une des meilleures offres en termes de rapport qualité-prix sur le marché des voitures anciennes – dans la tranche 20 000-25 000 €.

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Pour beaucoup, il s’agissait d’un voyage de cinq heures pour ceux résidant dans le nord, alors que l’aller-retour depuis Carvoeiro faisait 577 km de porte à porte. Et notre roadster Morgan 1992 a eu le toit baissé tout au long du week-end.

Par DOUGLAS HALLAWELL

Photos: BERNARDO LUCIO

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