Les commentaires déchaînent un torrent d’indignation
Le président Marcelo s’est excusé aujourd’hui pour toute offense que ses remarques sur les abus sexuels d’enfants au sein de l’Église catholique auraient pu causer.
« Mon intention n’était pas d’offenser les victimes. Si c’est le cas, je m’en excuse », a déclaré le chef de l’État portugais, dont les propos ont déclenché un torrent d’indignation, mais semblent vraiment avoir été « mal pris ».
L’empressement avec lequel les gens « s’offusquent » – forçant des excuses ou des actes de contrition – est une marque de l’époque. Le président avait expliqué exactement ce qu’il voulait dire en disant que les 424 plaintes enregistrées par le panel d’enquête sur les abus sexuels d’enfants au sein de l’Église au cours des 50 dernières années « ne semblaient pas si nombreuses ».
Ce qu’il voulait dire, c’est qu’il était presque certain que PLUS d’enfants avaient subi des abus dans le passé.
Mais les politiciens de l’opposition ont été « indignés » par les commentaires, faits librement aux journalistes presque “en passant » – une habitude que Marcelo a développée. Il ne « refuse presque jamais de répondre à une question ».
Cette fois, la réponse qu’il donna ne satisfit pas « l’opinion populaire ».
Le Premier ministre António Costa a déjà pris la défense de Marcelo en disant qu’il comprenait parfaitement ce que voulait dire le président. D’autres avaient fait une « interprétation inacceptable » de ses propos.
Mais, dans la mesure où les « petits détails » sont souvent gonflés bien au-delà de leur importance, l’offense a en effet été prise, à la pelle, et amplifiée par les médias.
Aujourd’hui, Marcelo a cherché à mettre fin au brouhaha en « s’excusant » alors qu’il assistait à une conférence à Lisbonne avec le titre plutôt inquiétant « En route pour un nouvel ordre mondial ? »
