Les archipels ont leurs propres problèmes de drogue souvent aigus, mais n’ont même pas été consultés.
Le président de l’assemblée régionale de Madère, José Manuel Rodrigues, a demandé au chef de l’État portugais de ne pas promulguer un décret-loi sur le régime de sanctions pour la détention de drogues destinées à la consommation, alléguant que son adoption constitue une « violation de la Constitution de la République portugaise ».
Dans une lettre envoyée au président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, Rodrigues affirme que le diplôme a été approuvé le 19 juillet sans « s’acquitter du devoir d’entendre les organes autonomes des régions autonomes » de Madère et des Açores.
L’enjeu est une législation qui « clarifie le cadre réglementaire pénal concernant la détention de drogues destinées à la consommation quelle qu’en soit la quantité et établit des délais réguliers pour la mise à jour des normes réglementaires » – y compris les nouvelles substances psychoactives (drogues de synthèse). »
Le texte final a été présenté par la commission des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties du parlement national du Portugal, sur la base des projets de loi présentés par le parti socialiste (PS) au pouvoir et le principal parti d’opposition, le parti social-démocrate (PSD), et approuvés en séance plénière. session avec des votes favorables du PS, de l’Initiative libérale (IL), du Bloc de gauche (BE), du Parti communiste (PCP), du Peuple-Animaux-Nature (PAN) et du Livre, et des votes négatifs des députés de la droite CHEGA, avec abstentions des députés PSD et PS Maria da Luz Rosinha, Carlos Brás, Rui Lage, Fátima Fonseca, Catarina Lobo, Maria João Castro, Tiago Barbosa Ribeiro, António Faria et Joaquim Barreto.
Dans la lettre envoyée à Marcelo, l’orateur de Madère souligne que l’obligation de consulter les instances régionales « est effective et vérifiée, dès le départ, car il s’agit d’un diplôme très sensible du point de vue de l’approche politique et législative dont la question nécessite une évaluation continue, ainsi qu’une discussion ouverte et éclairée, qui ne pouvait pas omettre des portions du territoire national avec ses propres particularités ».
(Quiconque connaît l’un ou l’autre des archipels sera conscient qu’il a ses propres problèmes souvent aigus avec la prise de drogue et même la fabrication.)
« La coopération institutionnelle de l’Assemblée de la République avec l’Assemblée législative de la région autonome de Madère, dans les affaires concernant la région, avec une incidence pertinente et particulière sur celle-ci, a été négligé par ces derniers », poursuit le texte diplomatique de Rodrigues, proposé comme président de l’Assemblée régionale par le Parti populaire conservateur (CDS-PP), dans le cadre de son gouvernement de coalition avec le PSD dans la région, mis en place en 2019.
Rodrigues rappelle que, dans le cas du décret sur la détention de stupéfiants, le manquement de l’Assemblée de la République à remplir son devoir d’entendre les organes autonomes des régions autonomes « conduit à son inconstitutionnalité et son illégalité ».
Il demande donc que la législation ne soit pas promulguée, au motif de violation de la constitution portugaise, des lois régissant le statut de la région autonome de Madère et de la loi sur l’audition de l’assemblée régionale.
Source : LUSA