Le pouvoir populaire contre le développement du luxe « sur la dernière partie intacte du littoral »

La construction s’arrête alors que le juge reconsidère les autorisations derrière le complexe « Na Praia ».

Une tentative de « sauver l’un des derniers tronçons de côte ibérique intacte » a vu un juge de Beja ordonner un arrêt temporaire des travaux de construction.

La juge Ana Casa Branca a donné au conseil de Grândola – et aux investisseurs, dont l’héritière espagnole Sandra Ortega – 10 jours pour défendre leur position contre l’affaire portée par le mouvement citoyen Dunas Livres, soutenu par plusieurs ONG.

Il s’agit pour l’instant d’un autre combat environnemental David contre Goliath, David dépassant jusqu’à présent toutes les chances : les frais d’hébergement de la « providência cautelar » (embargo) ont été lsa campagne de financement participatif, et le message que si ce développement va de l’avant, les anciens habitats seront perdus à jamais.

Le projet est entouré de controverses depuis le premier jour, expliquer les rapports. Huit organisations environnementales se sont plaintes que le terrassement sur le site de 340 hectares a commencé avant que le conseil n’ait délivré un permis de construction. La Plateforme Dunas Livres s’est formée, décrivant la situation comme «un nécessaire lutte contre la montée exponentielle des mégaprojets du tourisme de luxe qui sont approuvés et construits à gauche et à droite, au sommet d’anciennes dunes, ignorer Quel devrait être zones protégées par le droit national et européen.

« Non seulement l’environnement naturel est en jeu, mais impacts sociaux et économiques se font sentir. La population locale diminue et investissement immobilier et inflation ne rien faire d’autre qu’aggraver un Portugal abandonné et rural, mis en péril par la sécheresse… ».

ONG Quercus, Zero, Ocean Alive, SPEA et Associação Iris ont cité « des impacts très importants sur les systèmes écologiques, en plus des risques côtiers, de la pression sur les ressources en eau, le sol, l’air et le paysage. »

« La construction du développement remet en cause 200 hectares d’habitats rares et sensibles, très riche en biodiversité, avec plusieurs espèces de flore protégées », précise l’injonction déposée la semaine dernière.

Le combat est donc lancé : le crowdfunding continue, et c’est au conseil et aux développeurs de plaider leur cause.

Premier investissement de Sandra Ortega au Portugal.

Selon newsinsetubal.nit, Na Praia est le premier grand investissement de Sandra Ortega au Portugal.

La fille du fondateur de multimillion Inditex, possédant des marques comme Zara, Mme Ortega a acheté trois terrains sur le Troia-Melides « Côte Bleue » depuis Sonae Capital en 2018. Les discussions sur un développement de luxe ont commencé avant même cette date.

Dit newsinsetubal.nit, « dans une première phase, l’héritière d’Inditex s’est concentrée sur le reboisement et la récupération des dunes, un processus qui impliquait l’élimination des eucalyptus plantés dans les années 60, en les remplaçant par des pins. Le complexe 5 étoiles disposera d’un hôtel, trois villages touristiques, deux complexes sportifs et de loisirs. Au total il y aura 123 logements de tourisme, offrant 506 lits. Le plan est que tout sera conclu par le milieu de 2024 ».

natasha.donn@portugalresident.com

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