La décision fait suite à une confusion sur la durée du mandat.
Le président de la Office du tourisme de l’Algarve (ATR) a annoncé qu’il ne chercherait pas à être réélu lors des prochaines élections de l’institution.
Parler à Lusa agence de presse, João Fernandes a déclaré que la décision se résume à la législation peu claire concernant le nombre maximum de mandats autorisés dans les entités touristiques régionales.
Les présidents des offices de tourisme sont limité à deux mandats à un seul office régional du tourisme.
Avant d’être élu président de la RTA en 2018, João Fernandes avait déjà été vice-président de l’office du tourisme. Et c’est là que la confusion commence.
La loi réglementant cette matière (33/2013 du 16 mai) stipule que « les membres de la commission exécutive ne peuvent renouveler leur mandat qu’une seule fois ». Ce qui n’est pas clair, c’est si cela s’applique uniquement aux présidents ou à tous les hauts fonctionnairesa expliqué Fernandes.
Le chef de la RTA a tenté de clarifier la question avec le bureau du procureur général, mais en vain.
« J’ai reçu une réponse disant qu’ils ne peuvent répondre qu’aux questions posées par le Parlement, le gouvernement ou les régions autonomes », a-t-il déclaré.
João Fernandes a également tenté d’obtenir une réponse du bureau du secrétaire d’État au Tourisme, qui a répondu que l’affaire ne pouvait être réglée que par RTA elle-même.
« J’ai porté cette affaire devant l’assemblée de la RTA, en déclarant que l’interprétation (de la loi) est douteuse car elle peut être interprétée dans les deux sens, et que je ne me présenterais pas pour ne pas poser de problème à l’institution », a-t-il déclaré.
Fernandes a toutefois déclaré qu’il demanderait des éclaircissements à ce sujet au gouvernement et au parlement.
João Fernandes restera président de RTA jusqu’aux élections de l’office du tourisme en juin, il a confirmé.
Lors des élections de 2018, Fernandes a battu l’ancien président Desidério Silva par 17 voix contre 11.
À l’époque, le président était choisi par un collège électoral. Il y avait 32 entités qui pouvaient voter : 16 conseils locaux, 13 associations professionnelles de la région, deux syndicats CGTP et UGT et la commission de développement régional CCDR.
Il n’a pas encore été confirmé si cette méthode sera à nouveau utilisée.
Par Michel Bruxo