Du pain au gaz, il n’y a pas grand-chose à attendre.
Tincer des verres et souhaiter une bonne année à tous, c’est bien beau, mais cela n’arrêtera pas « l’augmentation généralisée » des dépenses quotidiennes.
Expliquer les rapports d’aujourd’hui, les prix à peu près partout vont augmenter. « Du pain au gaz », dit le journal télévisé SIC, admettant qu’il s’agit d’une « mise à jour habituelle des prix et des tarifs » qui a lieu chaque année le 1er janvier. Mais d’une manière ou d’une autre, cette année, avec la flambée du coût de la vie, cela semble plus inquiétant.
A Lisbonne et à Porto, le seul « soulagement » est le fait que les laissez-passer mensuels d’autobus n’augmenteront pas. Le coût de les tarifs individuels seront être (de 1 % à 6,1 %), mais étant donné que la majorité des passagers des bus achètent des laissez-passer (car ceux-ci sont plus économiques), la décision de les maintenir statiques a été prise en tenant compte de l’inflation.
Mais c’est à peu près là que s’arrête la considération des autorités. Pain, gaz, électricité, péages autoroutiers, loyers, ils augmentent tous.
Les augmentations de loyers ont été fixées par décret à 2 %. L’électricité sur le marché réglementé augmentera de 1,6 % ; gaz de 3%.
Le problème avec toutes ces augmentations, explique SIC, c’est qu’elles vont « refléter » les entreprises. À mesure que les coûts de fonctionnement augmentent, les prix pour le consommateur augmentent également.
Le pain, qui a déjà augmenté au cours de l’année et véritable aliment de base de l’alimentation portugaise, devrait connaître une nouvelle augmentation, mais « personne ne sait encore de combien », ajoute la station.